COUVERTS DE SA GRACE [DSP]

COUVERTS DE SA GRACE

Eternel,

tu bénis le juste et tu le couvres de ta grâce,

comme d’un bouclier

 (Psaumes 5.13)

DE LA PAROLE…

En observant le monde qui nous entoure, nous pourrions facilement devenir négatifs. Les justes souffrent si souvent, alors que les méchants prospèrent. Cependant, nous voyons seulement les circonstances extérieures des personnes que nous observons. Ce que nous ne voyons pas, c’est l’attitude de Dieu à leur égard, qui peut être très différente. Parfois sa faveur conduit à des bénédictions visibles, parfois invisibles.

Comme dans beaucoup d’autres psaumes, David appelle Dieu à son secours au verset 3 du Psaume 5. A la fin du psaume, il conclut en proclamant qu’il sera béni. Pourquoi ? Parce qu’il sait qui est Dieu. Il souffre en étant livré au mal, mais il sait qu’il n’en sera pas toujours ainsi. Il nous arrive à nous aussi de ne pas voir la justice rendue au moment voulu, mais le jour viendra ou les évènements prendront immanquablement une autre tournure et nous verrons alors à la fois la bénédiction de ceux qui recherchent le bien, et la destruction de ceux qui recherchent le mal.

AUX ACTES…

Nous avons besoin de cette certitude, car il nous arrive parfois de nous demander si notre recherche de Dieu vaut la peine de ce qu’il nous en coûte. Elle le vaut toujours. Nous ne le voyons pas forcément sur le moment, mais nous le verrons un jour. Dieu n’a jamais privé de bénédiction celui qui se tourne vers lui de tout son cœur. Jamais. Son caractère en serait contredit et sa promesse violée. Il bénit les justes et les couvre de sa grâce.

L’avenir vous semble-t-il incertain ? Avez-vous peur de manquer ? Ne craignez pas ; du moins si votre cœur appartient à Dieu et que vous vivez pour lui. Il n’est pas dans sa nature d’abandonner ceux qui lui sont fidèles. Il vous laissera peut-être passer par des temps difficiles, mais jamais sans sa grâce abondante, et jamais indéfiniment. Les difficultés se dissiperont. Sa faveur vous couvre déjà comme d’un bouclier. Un jour ou l’autre, vous la verrez.

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)