PENSEES DEVOILEES
Eternel, tu me sondes et tu me connais…
De loin, tu discernes tout ce que je pense…
(Paume 139 :1,2)
PENSEES DEVOILEES
Devant une grande foule et ses disciples, Jésus guérit un paralysé apporté par quatre hommes, révélant ainsi qui il est aux scribes, mais aussi à tous, pour la gloire de Dieu. Dans cette scène racontée par Marc (Marc 2:1-12*), où me situer ?
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Sur le brancard ? Parfois, je me sens paralysée et incapable d’agir. J’ai besoin des autres qui m’apportent à Jésus dans la prière, parce que je n’en n’ai plus la force.
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Parmi les porteurs ? Je fais aussi parfois partie de cette équipe quand j’apporte, aux pieds de Jésus dans la prière, un ami, un proche, un « malheureux », pour qu’il intervienne en sa faveur.
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Parmi les scribes ? Et oui ! Parfois mes réactions premières s’approchent de leurs pensées, parce que l’action du Seigneur ne correspond pas à ma façon de voir les choses et que le Seigneur me surprend par sa manière de faire.
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Parmi la foule et les disciples venus écouter Jésus et louant Dieu ? Je peux être aussi être là, écoutant quand un frère ou une sœur raconte ce que Dieu a fait dans sa vie ; louant Dieu, quand je vois ses délivrances dans la vie des autres.
« Merci Seigneur, parce que tu sais tout de moi, quelle que soit ma situation. Tu sais quand j’ai besoin d’être au bénéfice de ton pardon, d’être relevée, encouragée… Tu sais aussi quand je m’égare dans de faux raisonnements. Tu corriges et redresses mes pensées ».
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Béatrice Guerche)
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« 1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison, 2 et un si grand nombre de personnes se rassemblèrent qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte. Il leur annonçait la parole.
3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes. 4 Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l'endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché. 5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.»
6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes: 7 «Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?»
8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu'ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit: «Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs? 9 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé: ‘Tes péchés sont pardonnés', ou: ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche'? 10 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, 11 je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi.»
12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant: «Nous n'avons jamais rien vu de pareil.»
(Marc 2:1-12)