QUELLE EST NOTRE REACTION AU SEIN DE L’EPREUVE ?
« Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu ;
et les prisonniers les entendaient »
(Actes des Apôtres 16 :25)
QUELLE EST NOTRE REACTION AU SEIN DE L’EPREUVE ?
Paul et Silas ont été injustement traînés sur la place publique et flagellés ; leurs vêtements ont été arrachés. Les voici en prison, fers aux pieds. De quoi se poser des questions. Pourquoi Dieu l’a-t-il permis ? Où sont ses promesses de protection ? C’est pourtant sur son ordre que Paul et Silas sont à Philippes !
Eh bien, non. Ils ne sont ni révoltés ni abattus. Ils chantent les louanges de Dieu et ils prient. Pour qui ? Même pas pour eux ou pour leur délivrance. Quand le tremblement de terre fera tomber leurs fers et s’ouvrir toutes les portes de la prison, ils n’y verront même pas l’occasion de fuir. Ils s’inquiéteront plutôt d’empêcher le geôlier de se faire du mal.
Le plus souvent, avouons-le, la moindre épreuve nous jette à genoux pour quémander notre propre délivrance bien plutôt que pour louer Dieu et intercéder en faveur des autres.
C’est bien humain, direz-vous. Sans doute. Aussi nous faut-il expérimenter une vraie communion avec le Seigneur pour cesser de nous prendre nous-mêmes en pitié et traverser les souffrances ou les tribulations la reconnaissance au cœur et le salut des autres à la pensée.
Ce que Dieu a fait en Paul et Silas, pourquoi ne le ferait-il pas en notre faveur ?
(Extrait des « Méditations quotidiennes – Richard Doulière)