Coeur de Corail (Photopoème d'avant, Patsy)
Quand on croise le regard d’une mère posé sur son enfant on y voit… on y voit…
Mais quand on croise le regard d’un père posé sur son enfant… on y voit… tout autant
CŒUR DE CORAIL
(Pour Yann et Julien, souvenir retrouvailles en plein cœur du printemps)
Il y avait au vent, de ces senteurs marines !
Enlaçant les chauds dards d’un soleil capricieux,
Et le temps, suspendu, devint aura divine
Quand tout l’amour d’un Père se joua dans tes yeux.
Il y avait au ciel un nuage éclatant
Quand l’éclair bleu vibra au feu de tes paupières,
Si doux et si brûlant de par l’émoi vibrant,
Que la vie, alentour, s’inonda de lumière.
Il y avait ces mains qui ne se quittaient plus,
Révélant l’une à l’autre des secrets d’Hier,
Se serrant, renouant les doux liens attendus,
En ce jour de printemps où flottaient les bannières.
… Et… il y avait du pétillant pour toi,
Dans son regard rieur face à ton devenir,
Et tant de choses encore qui se taisent parfois
Lorsqu’au soir de l’enfance on voudrait revenir…
Il y avait, ce jour, aux couleurs de printemps,
Grande joie dans ta vie en Bonheur retrouvailles
D’un gamin grand-enfant, souriant, t’enlaçant…
Et dans l’air s’éleva un grand cœur de corail.
Patsy 20 Mai 2009