Refuser ou accepter le pardon : un choix.
REFUSER OU ACCEPTER LE PARDON : UN CHOIX
« Il avait un orgueil démesuré. Un jour, il commit une faute qui lui parut d’autant plus grave que son idéal était élevé. Il ne parvint pas à se le pardonner. Après s’être obstiné à nourrir d’inutiles remords il se donna la mort."
Pourtant, je lui avais parlé du pardon que Dieu, notre créateur, offre à quiconque reconnaît ses fautes et s’en détourne. Il était mort pour avoir refusé ce pardon !
Nous avons tous, d’une manière ou d’une autre offensé notre Créateur ; au moins par indifférence à son égard. Nous ne méritons que sa colère. Mais il est, par nature, un Dieu « prêt à pardonner » (Néhémie 9.17), même les fautes les plus graves.
« Si nous les reconnaissons et les confessons, écrit dans la Bible l’apôtre Jean, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1.9).
Toutes nos fautes pardonnées ?
Oui ! Il est vrai qu’il ne peut y avoir de règlement de nos dettes morales si le prix n’en est pas payé. Dieu est juste, mais, il a lui-même subi la peine que méritaient nos fautes. « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui ; et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53.5).
Quand le prophète Esaïe écrivit cela, il annonçait plus de sept siècles à l’avance comment Dieu, incarné en Jésus le Christ, irait volontairement à la mort «afin que quiconque croit reçoive le pardon de ses péchés » (Actes 10.43). Il fallait, en effet, qu’un innocent meure pour les coupables, « car la juste rétribution du péché, c’est la mort » (Romains 6.23), et « sans effusion de sang, il n’y a point de pardon »( Hébreux 9.22).
C’est pour cela que Dieu lui-même se fit homme afin de pouvoir donner sa vie pour les humains.
La grâce offerte par le Christ
Lorsque Jésus fut cloué sur une croix, deux meurtriers le furent également, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Or, tandis que l’un continuait de l’insulter, l’autre se reconnut comme condamné à juste titre et réclama la grâce du Christ. En réponse à son acte de confiance, il reçut cette admirable promesse : « Tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.43). L’autre ne connut point la joie du pardon.
Dieu ne pardonne-t-il donc pas à tous ? Si ! Mais son pardon il nous appartient de l’accueillir dans l’humilité. Le cadeau le plus généreux nous reste étranger lorsque nous nous détournons dans l’incrédulité ou le refus que génère l’orgueil.
C’est la triste expérience que fit l’ami dont je rappelais la triste fin pour introduire ces lignes. L’orgueil, hélas, peut nous aveugler sur notre besoin de la grâce de Dieu, ou nous pousser à la refuser. Et pourtant, quelle joie lorsque l’on y ouvre son cœur ! « Heureux, écrivait le grand roi d’Israël, David, celui à qui le péché est pardonné ! » (Psaumes 32.1). Il n’est pas doute pas de bonheur plus grand !
Pas de plus grand bonheur ?
Si, pourtant ! Ce bonheur prend une nouvelle dimension lorsque, ayant reçu la grâce de Dieu, nous pardonnons à notre tour à ceux qui nous offensent ou nous font du mal. L’apôtre Paul, dans deux de ses lettres dans la Bible, exhorte ceux qui suivent le Christ à « pardonner comme Dieu nous a pardonné en Christ Jésus » (Ephésiens 4.32 et Colossiens 3.13).
Jésus avait dit « qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20.35). Ne serait-ce pas tout aussi vrai du pardon ?
C’est en effet la découverte qu’il nous reste à faire lorsque nous avons accepté le pardon divin : ll nous est possible, dès lors, non seulement de nous pardonner à nous-mêmes, mais encore de passer l’éponge sur toutes les fautes dont nous sommes victimes et d’y trouver un bonheur plus grand encore.
« Heureux celui à qui le péché est pardonné » (Psaume 32.1). Il n’est sans doute pas de bonheur plus grand !
Ce bonheur est à saisir par la confiance placée en Jésus le Christ.
(Flyer « Vivre » de Média Espérance – Richard Doulière)