ACCUEILLEZ ! [MQ] Proverbes 19.17 - Luc 3.8-11

ACCUEILLEZ !

Donner aux pauvres, revient à prêter au Seigneur. (Proverbes 19.17)

Lecture proposée : Luc 3.8-11

[8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 9 Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. 10 La foule l'interrogeait, disant: Que devons-nous donc faire ? 11 Il leur répondit: Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même.]

 Un pasteur nous partageait son expérience : « Lorsque j’ai pris la responsabilité d’une église, nous étions seize dans un bâtiment pouvant en contenir deux cents. Durant six ans, le nombre n’a pas bougé ! Il y a de quoi se poser des questions sur son appel. Un jour j’ai reçu un appel d’un inconnu demandant à l’église d’accueillir une famille chrétienne algérienne persécutée. L’église a dit : « Nous sommes peu nombreux… Pas assez de finances… On ne connaît pas cette famille… Combien de temps va-t-elle rester ? »

Finalement, nous avons considéré que nous ne pouvions pas laisser cette famille dans le désarroi, nous l’avons accueillie.

Bizarrement, sans qu’on en fasse plus, cette année-là il y a eu des personnes nouvelles, puis l’année suivante aussi, quinze puis trente puis d’autres. Que des conversions, pas des personnes venues d’autres églises ou par déménagement. L’assemblée n’a cessé de grandir jusqu’à aujourd’hui.

La famille est restée trois ans dans les locaux de l’église, nous avons pourvu à leurs besoins avec ce que l’on avait. Voyez-vous, je ne crois pas à une coïncidence. C’est à partir du moment où nous avons ouvert notre cœur à l’accueil de celui qui souffrait, que Dieu a augmenté le nombre de personnes, comme s’il avait « testé » notre coeur à l’accueil du pauvre avant d’envoyer du monde à l’assemblée ! ».

Prenons un temps de silence pour y réfléchir…

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Bernard Delépine)