ASSEZ GRAVE POUR PASSER PAR LE TOIT [MQ]

ASSEZ GRAVE POUR PASSER PAR LE TOIT

Prends courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés.

(Matthieu 9.2)

Lecture proposée : (Luc 5.17-26)

¹⁷ Un jour, Jésus enseignait. Des pharisiens et des professeurs de la loi, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem, étaient assis là et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons. ¹⁸ Et voici que des hommes qui portaient un paralysé sur une civière cherchaient à le faire entrer et à le placer devant Jésus. ¹⁹ Comme ils n'avaient pas trouvé moyen de l'introduire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, par une ouverture, ils le descendirent sur sa civière au milieu de l'assemblée, devant Jésus. ²⁰ Voyant leur foi, Jésus dit: «Mon ami, tes péchés te sont pardonnés.»
²¹ Les spécialistes de la loi et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire: «Qui est cet homme qui profère des blasphèmes? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?»
²² Jésus connaissait leurs pensées; il prit la parole et leur dit: «Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs? ²³ Qu'est-ce qui est le plus facile à dire: ‘Tes péchés [te] sont pardonnés', ou: ‘Lève-toi et marche'? ²⁴ Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi.»
²⁵ Celui-ci se leva immédiatement en leur présence, prit la civière sur laquelle il était couché et rentra chez lui en rendant gloire à Dieu. ²⁶ Tous étaient dans l'étonnement et célébraient la gloire de Dieu; remplis de crainte, ils disaient: «Nous avons vu aujourd'hui des choses extraordinaires.»

Notes de la Bible Segond 21

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique.
Luc 5

• 5.17 Pharisiens : membres d'un courant du judaïsme caractérisé par un fort intérêt pour les questions de pureté rituelle et par le souci de respecter le plus strictement possible la loi de Moïse ainsi que les traditions.
• 5.24 Fils de l'homme : expression par laquelle Jésus se désignait fréquemment lui-même, avec une probable allusion à Daniel 7.13. [Pendant que je regardais dans mes visions nocturnes, *quelqu'un qui ressemblait à un fils de l'homme est venu avec les nuées du ciel. Il s'est avancé vers l'Ancien des jours et on l'a fait approcher de lui.]

La foule interdisait d’approcher Jésus par la porte ; quatre hommes font descendre un paralysé par le toit. Etonnant pour la docte assemblée dérangée. Que voulait ce paralytique ? Une guérison  Ce n’est pas certain. Oh ! sans doute l’espérait-il mais son tourment, c’était le péché. Découragé à cause de son péché !

De là, la réponse du Seigneur : prends courage, dit-il, lui offrant le pardon. Un pardon pour lequel de démonter une partie de toit, cela valait la peine.

Quand on a compris la gravité du péché, aucune autre bonne nouvelle que le pardon ne peut sembler vraiment importante. Qu’importe que ma vie soit un calvaire si je sais où je vais parce que réconcilié avec Dieu !

Aujourd’hui, on déculpabilise les coupables ; on minimise ou nie la réalité du péché. En fait, Satan semble avoir deux tactiques : ou bien il nie la culpabilité, ou bien il accuse le pécheur. Le résultat est le même : la grâce est rendue inefficace parce qu’inutile ou insuffisante.

Rejetons l’un et l’autre de ces pièges. Retrouvons le sens libérateur du pardon. Pour le paralytique, Jésus trouva dans l’incrédulité des docteurs et pharisiens le moyen d’accorder aussi guérison. C’était prévu. Luc 5.17 nous dit : La puissance de Dieu était là pour guérir. Bien souvent, telle est, en effet, la dimension de la bonté de notre Dieu.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière )