Vigilance verte : to "bee" or not to "bee"

VIGILANCE VERTE

To « bee » or not to « bee»

Dans la course aux effets alarmants qui pleuvent dans les médias, une petite phrase d’Albert Einstein ne vous a sans doute pas laissés indifférents : « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait que quatre années à vivre ».

Problème, le cerveau le plus célèbre n’a jamais signé cette citation, comme l’affirme dans une interview le conservateur des « Albert Einstein Archives » de Jérusalem, Roni Grosz : « Il n’y a aucune preuve qu’Einstein ait jamais dit ou écrit cette phrase », et quand bien même « qu’Einstein n’avait pas de compétence particulière ni même d’intérêt pour l’écologie, l’entomologie ou les abeilles ». Il y a pourtant bel et bien péril dans les ruchers, mais aucune pensée apocalyptique et mensongère ne saurait servir la cause environnementale. Alors derrière quels enjeux réels doit-on se ranger ?

« Les pollinisateurs sont un peu les canaris de nos mines de charbon que les mineurs emportaient avec eux dans des cages au début du siècle : lorsqu’ils s’agitaient ou même mouraient, ces oiseaux-sentinelles indiquaient que l’air devenait irrespirable, à cause des émanations gazeuses, et qu’il fallait remonter.

Eh bien, avec les abeilles, c’est pareil : leur disparition est le signal de la dégradation terrible de notre environnement ! » prédit Dennis vanEngelsdorp (Direction de la recherche du département d’Etat de l’Agriculture) dans toutes les conférences et les émissions qu’il donne à travers le pays (USA) (citation tirée du livre « L’étrange silence des abeilles » de Vincent Tardieu, p. 32/2009 Berlin)

Ce que l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) a baptisé « les causes multifactorielles du dépérissement des abeilles » nous force à considérer avec plus d’humilité notre position de gestionnaire et garant d’un écosystème se déréglant toujours plus. L’homme aura beau s’activer pour tenter d’en contrôler les effets, qui saura remettre ses doutes et interrogations à celui qui tient tout ce qui vit entre ses mains, l’Eternel, le Dieu de toute grâce ?

Et si l’orgueil de l’homme était le véritable enjeu de notre temps ?

Voici le printemps avec son cortège de fleurs, senteurs, bruissement d’insectes, et promesses de futures récoltes ! Quel bel hymne à la gloire du Créateur ! Pourtant cet univers magnifique est empreint de grande fragilité. Une météo capricieuse, le dérèglement climatique, les pesticides suffisent pour rompre cette harmonie. L’être humain n’échappe pas à cette précarité : un virus, une méchante bactérie, invisibles à l’œil nu, peuvent compromettre la destinée d’une vie.

Une question de vulnérabilité

Depuis quelques temps une tendance se profile : celle de montrer sa vulnérabilité. Cette expression rime-t-elle avec le fait d’oser être vrai, authentique, ou de se mettre à nu en toutes circonstances ? Ce comportement est-il dangereux ou bienfaisant ?

Dans le jardin d’Eden, lorsque Adam et Eve désobéirent à Dieu en mangeant le fruit défendu, leurs yeux s’ouvrirent. Ils prirent conscience qu’ils étaient nus, donc vulnérables. Aussitôt ils se firent des ceintures avec des feuilles de figuiers pour cacher leur honte. Leur innocence était perdue. A cause de cette faute commise, l’humanité, création comprise, a basculé dans une grande fragilité avec comme conséquence la mort, la maladie et le mal sous toutes ses formes.

Dieu, dans sa compassion, avant de chasser l’homme et la femme du jardin, leur fit des habits de peaux. Un animal a laissé sa vie afin d’offrir une protection à Adam et Eve.

Bien plus tard, un autre sacrifice, d’une plus grande ampleur, a eu lieu pour effacer la faute originelle. Jésus, désigné Agneau de Dieu a donné sa vie sur la croix pour ôter le péché du monde. Depuis, chaque personne a la possibilité de se réconcilier avec Dieu. Le sang de son Fils unique, versé à la croix, purifie de tout péché.

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle ».

En s’appropriant ce cadeau de manière personnelle, celui qui croit en Jésus a la certitude d’être sauvé et d’être un jour au paradis avec lui. Il pourra ainsi s’écrier : « Je me réjouirai en l’Eternel, tout mon être tressaillera d’allégresse à cause de mon Dieu, car il m’a habillé avec les vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice ». (Esaïe 61.10).

S’approcher de Dieu en toute confiance, en osant être vrai, authentique, vulnérable est possible. Il ne nous rejettera pas. Il nous enveloppera de son amour. Il connaît nos limites, nos faiblesses. Lui-même s’est rendu vulnérable en quittant la gloire de son ciel en venant sur terre. Il est né dans un endroit sordide et sa vulnérabilité l’a conduit jusqu’à la croix.

Nu, il s’est fait faiblesse afin que nous puissions retrouver nos forces en Christ et hériter d’une nouvelle identité en Jésus.

Faut-il pour autant se montrer vulnérable devant tout un chacun ? La Bible nous encourage à nous revêtir : « Heureux celui qui reste vigilant et qui garde ses vêtements, afin de ne pas marcher nu et de ne pas laisser voir sa honte ! » Apocalypse 16.15.

« Mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ». Ephésiens 6.10-12.

Revêtons-nous de Jésus-Christ pour pallier nos faiblesses en attendant notre délivrance finale : le retour de Jésus ! Un vêtement blanc récompensera tous ceux qui auront cru !

(Flyer de Média Espérance – Mireille Muller)