Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
VOIS... ET VIENS
VOIS... ET VIENS
Visiteurs
Depuis la création 553 325
Derniers commentaires
19 décembre 2018

La Prière - 4-4 - Du Pain pour les autres

DU PAIN POUR LES AUTRES

 

Il nous est dit dans beaucoup d’endroits «Veillez et prier» 

Nous avons vu que prier, c’est demander, donc on s’attend à être exaucer ; chercher, c’est trouver ce que l’on cherche et frapper, on s’attend obligatoirement à ce que Dieu ouvre la porte devant nous.

Si je ne reçois pas alors ce que je demande, je dois chercher honnêtement ce qui ne va pas dans ma vie de prière. Que je ne prétende pas être exaucé avant d’avoir reçu ce que j’ai demandé. Ou je dois changer de tactique dans la prière pour que Dieu puisse l’exaucer, ou peut-être me libérer de tout péché qui attriste le St Esprit et entrave l’exaucement. Si rien n’est contraire à la pensée de Dieu, alors il me reste à persévérer avec foi, dans la supplication en insistant, pour recevoir la chose que j’ai demandée.

 

SEIGNEUR ENSEIGNE-NOUS À PRIER

 

Les disciples avaient bien souvent l’occasion d’entendre leur Maître prier.

Luc 11.1 :« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples»

Il n’y avait rien de formaliste dans les prières de Jésus, cela va sans dire. Ce n’était pas des prières ordinaires. Entendre prier Jésus devait nous transporter jusque dans le lieu Très Saint. Pouvons-nous imaginer les soupirs inexprimables, les larmes souvent en même temps que la foi joyeuse et la puissance avec laquelle le Fils s’adressait à Son Père. Les disciples s’en émerveillaient et cela éveillait en eux la soif d’une vie de prière semblable.

Il n’est rien dit sur les sujets de prière qui occupaient le Sauveur. Mais, Son but étant de «chercher et sauver ce qui était perdu»(Luc 19:10) l’amour brûlant qui l’amenât à Golgotha, dictait Son intercession pour les pécheurs de Son peuple.

Devant une telle prière, les disciples, émus Lui demandèrent «Seigneur, enseigne nous à prier comme jean l’a enseigné à ses disciples». Jean Baptiste avait appris à ses disciples à prier. Les chrétiens ne deviennent pas de suite des hommes et des femmes de prière dès l’instant où ils se convertissent.

La première chose ici nous montre que nous avons à apprendre à prier. Ainsi, les disciples demandent à Jésus «Enseigne nous à prier».

Il faut apprendre à prier selon la pensée de Christ, avec le même esprit et la même assurance selon la volonté de Dieu et obtenir de ce fait l’exaucement de nos prières, tout comme les disciples autrefois. Avec humilité, le cœur soumis au Seigneur, venons apprendre à ses pieds le secret de la prière.

Venons à Lui avec la même soif qu’avaient les Apôtres.

Que je puisse sonder mon cœur devant Dieu pour voir si j’ai le même désir et la même soif pour les perdus que les disciples.

 

L’ECOLE DE LA PRIERE : LA PRIERE DU SEIGNEUR

 

Jésus donna alors à ses disciples cette prière modèle qu’est «NOTRE PERE».

Luc 11.2-4 « 2 Il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne. 3 Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; 4 pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense ; et ne nous induis pas en tentation

 

D’abord, nous louons le Seigneur, puis nous demandons nos besoins du jour, nous demandons pardon pour nos péchés et nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et que Dieu nous aide dans la tentation. 

La nécessité du pain quotidien qui comprend le travail, le vêtement (etc) fait partie de ce que Dieu veut que ses enfants Lui demandent. Les chrétiens n’obtiennent pas toujours de Dieu ce qu’ils désirent, mais ils devraient recevoir tout ce qui leur est vraiment nécessaire. Tout comme un enfant s’adresse librement à ses parents quand il a faim, ainsi le croyant devrait pouvoir attendre de Dieu sa nourriture et tout ce qui lui est indispensable.

Jacques 1.17 «toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation».

Cette prière du Seigneur, telle qu’elle nous est rapportée dans l’Evangile de Luc ne comporte aucun «AMEN» en conclusion. La raison en est que cette leçon n’est pas terminée. Le Seigneur Jésus vient de dire Les principes élémentaires et Il poursuit maintenant son enseignement, nous introduit dans le domaine de la prière pour les autres. Il veut m’inculquer son propre fardeau : Son ardente supplication en faveur des pêcheurs qu’Il veut sauver.

Luc 11.5-10 « 5 Il leur dit encore : Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains, 6 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir, 7 et si, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui répond : Ne m’importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains,8 je vous le dis, même s’il ne se levait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin.9 Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira10 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe».

Bienheureux l’homme qui possède un ami. Mais nous avons ici un homme qui en a deux. Il a un ami tout proche qui est dans l’abondance et il a celui qui arrive de voyage, las et affamé, pour lui demander l’hospitalité. Tout chrétien possède aussi ces 2 amis. L’un de ses amis, c’est Dieu Lui-même, celui qui dispose de toute chose, de toute la plénitude des richesses en faveur des pêcheurs. Le second, c’est le pêcheur PERDU.

L’Eglise est le lien entre notre Seigneur et l’humanité perdue. Je dois être le canal par lequel Dieu veut faire parvenir le Pain de vie aux pécheurs.

Jésus dit à ses disciples :

Mt 14.16 «donnez-leur vous-mêmes à manger».     

Quand Il leur fournit le Pain qu’Il avait multiplié, ils le portèrent à leur tour à chacun des convives. Le Seigneur enseigne à ses enfants à prier de la même manière que l’homme en détresse qui a un besoin si urgent de Pain et qui crie pour cela à son ami, plaidant avec lui jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il désire.

Nous chrétiens, nous sommes un «peuple particulier» et nous devons faire attention de ne pas ressembler à Lot dans Sodome, appelant les sodomites «frères». A cause de cela, Il perdit son rôle de témoin, de sorte que ses gendres ne le prirent pas au sérieux quand enfin il voulut les avertir.

Gen 19.14 «Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l’Eternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter».  

Les «sauvés» doivent être totalement différents des autres s’ils veulent que les pêcheurs viennent à eux pour recevoir de leurs mains ce Pain qu’offre Jésus à chacun d’eux.

Luc 15.2 «Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux».

Le Seigneur Jésus, Lui, était bien «séparé des pêcheurs» vivant dans une parfaite sainteté, sans compromis avec ce monde souillé, mais son amour pour les pêcheurs faisaient la stupéfaction du monde religieux de son temps.

Oui, chers amis, Jésus aimait les pécheurs. Il mangeait à leur table et Il leur prêchait la Parole, Il se plaisait à leur accorder son pardon.

 

Chers amis, suis-je encore à ce niveau élémentaire dans ma vie de prière ?

Ai-je appris à prier pour les autres, à prendre part au fardeau de Christ pour les pécheurs, à obtenir pour ceux que le Saint-Esprit met devant moi, ce Pain de vie et à leur dispenser par Sa puissance.

Dans ce passage de Luc 11.5, le Seigneur apprend à ses disciples à prier la prière d’intercession de Moïse, quand en descendant du Sinaï, il découvrit l’apostasie de son peuple bien aimé rassemblé autour du veau d’or. Ensuite, une fois l’idole détruite, il remonta sur la montagne pour intercéder en leur faveur. Dieu menaçait de détruire toute la nation et de refaire un peuple à partir de Moïse. Mais Moïse répondit à Dieu. Exode 32.31-32 « 31 Moïse retourna vers l’Eternel et dit : Ah ! Ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or 32 Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit»

La prière d’intercession de Moïse, jaillissant d’un cœur brûlant de compassion, prévalut et Dieu ne détruisit pas le peuple.

 

Ce n’est pas la Prière élémentaire donnée par Jésus dans «Notre Père». Ce n’est pas la prière du «jardin d’enfants», c’est la prière d’un maître, c’est l'«Etape supérieure» dans l’école de la prière. Et c’est à cela que Dieu nous appelle.

Rom 9.1-3 «1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le St-Esprit 2 J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel.3 Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair»

Rom 10.1 «Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés»

Jésus veut nous associer à sa propre agonie à Gethsémané et au calvaire. S’il a quitté la Gloire du Ciel, c’est pour venir donner Sa vie pour les pécheurs. Il a accepté d’être, rejeté, méprisé, bafoué. Il a gardé le silence sous les coups, les crachats, les moqueries des impies. Il s’est laissé lier et clouer sur une croix maudite pour y verser son sang jusqu’à la mort.

Notre Sauveur a payé le prix pour obtenir cette nourriture pour les pécheurs. Il est devenu Lui-même cette nourriture qui donne la vie. Dans le jardin, il est dit «qu’Il alla un peu plus loin» oui plus loin que qui que ce soit ici-bas. L’unique Sauveur donné comme Médiateur entre Dieu et les hommes.

1Tim 2.5 «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme»  

En tout cas, Il accorde à ceux des siens qui veulent en payer le prix, d’être associé à Son propre fardeau, à Sa propre agonie pour des pécheurs, et d’avoir part à Son intercession divine afin d’apporter à leur tour La Vie aux âmes affamées. La parabole des 2 amis, nous parle des besoins personnels mais pour les autres, pour les âmes perdues qui nous entourent.

 

LA CONFESSION QUI DOIT PRECEDER LA PRIERE

 

Je viens de demander au Seigneur Jésus de m’apprendre à prier. Et bien sûr, je dois prier la prière qu’Il met dans ma bouche. Et c’est la prière qui ressort de la parabole de Luc

 

Luc 11.5-10 :

5 Il leur dit encore: «Supposons que l'un de vous ait un ami et qu'il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: ‘Mon ami, prête-moi trois pains, 6 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi et je n'ai rien à lui offrir.' 7 Supposons que, de l'intérieur de sa maison, cet ami lui réponde: ‘Ne m'ennuie pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne peux pas me lever pour te donner des pains.' 8 Je vous le dis, même s'il ne se lève pas pour les lui donner parce que c'est son ami, il se lèvera à cause de son insistance et lui donnera tout ce dont il a besoin.
9 »Et moi, je vous dis: Demandez et l'on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l'on vous ouvrira. 10 En effet, tous ceux qui demandent reçoivent, celui qui cherche trouve et l'on ouvrira à celui qui frappe.

 

Cette prière est une requête précise, mais elle est aussi, une prière d’humiliation et de confession. J’ai besoin de me l’approprier aujourd’hui. Cette parabole est un enseignement qui me parle de ma responsabilité envers les perdus. Je dois confesser que certaines âmes ont été placées sur ma route, mais je n’ai pas répondu présent. Je les ai laissés là où elles étaient, c’est-à-dire «perdues» . Je ne leur ai pas donné «cette nourriture qui donne la Vie»

 

Oh, je prie bien pour le salut des âmes, quelquefois, je les amène au culte et pourtant, je ne les amène pas à l’expérience du salut. POURQUOI. 

IL me manque la puissance du Saint-Esprit ou l’Onction du Saint-Esprit. Ainsi, je n’ai pas cette force du témoignage qui n’est donné que par le Saint-Esprit, je n’ai pas le fardeau des âmes, ce qui change tout, je n’ai pas l’amour pour les âmes perdues au point que je pleure sur elles, accompagnées de larmes de compassion et cela fait que ma vie n’est pas encore prête pour être utilisée par Dieu en vue de les attirer à Christ.

Je dois faire cette prière de confession de l’ami en détresse. Non, je ne possède pas ce pain de vie pour les pécheurs, que Dieu a voulu me confier, mais qu’aujourd’hui, Il veut encore me le donner si seulement j’accepte d’en payer le prix. Que je Confesse au Seigneur la faillite de ma vie chrétienne, la stérilité de mon témoignage, la sécheresse de mon cœur pour les pécheurs. Que je dise au Seigneur  «Ô Seigneur, mon ami ou (mon mari, ou ma femme, ou mon voisin, ou mon frère, ou mon enfant) est venu vers moi et je n’ai rien à lui donner. Je devrais être capable de le gagner à Christ et je ne l’ai pas fait. 

Quelle excuse me reste-t-il ? Si je veux vraiment apprendre à prier selon la teneur de ces versets, je serai dirigé par l’Esprit dans mes prières.

 

Dieu possède le pain nécessaire en abondance pour le salut de tous les humains. Son cœur compatissant y a pourvu pleinement et Il ne sera jamais satisfait à moins que Sa maison soit remplie et la table des noces entourée d’heureux convives. Oui, Dieu détient ce pain de vie, cette capacité qu’Il peut nous donner si nous la demandons avec importunité et c’est à ses enfants qu’Il a donné la prérogative de le transmettre aux pécheurs. Que je le Demande le en confessant avec larmes mon infidélité, mon manque d’amour, mon égoïsme, que je me plais plus avec les gens du monde qu’avec Lui, jusqu’à ce qu’Il réponde du ciel et me donne cette plénitude, cette sagesse, cette autorité spirituelle dont j’ai besoin pour transmettre le message du salut.

 

L' IMPORTUNITE OU LA PRIERE VICTORIEUSE QUI OBTIENT LE PAIN POUR LES PECHEURS

 

L’ami en question est arrivé à minuit, a heurté à la porte pour réveiller son voisin pour lui demander du pain avec une urgence tout à fait exceptionnelle. C’est ainsi que beaucoup d’entre nous sommes venus au Seigneur car tel ou tel intercédait pour le salut des âmes de nos bien aimés. Nous avons demandé à Dieu de faire de nous des gagneurs d’âmes, bien certain qu’une telle prière ne pouvait qu’être agréable à Dieu. Mais, pour parler franc, ceux qui ont formulé une telle prière n’en ont pas vu tous l’exaucement.

J’ai réclamé la puissance, mais je ne l’ai point reçue – J’ai supplié Dieu de m’aider à gagner tel ou telle âme de mon entourage, mais Dieu ne m’a pas donné ce pain de vie pour les pécheurs.

Je dois prier le Père afin d’obtenir cette nourriture céleste pour les pécheurs et en attendre l’exaucement ? Et pourtant, beaucoup qui réclament cette puissance du Saint-Esprit la reçoivent ils ?

Et nous voyons dans ce récit que le croyant qui demande du pain pour les pécheurs semble devoir s’attendre tout d’abord à un rejet. Pourtant il semble que Dieu devrait accorder volontiers la puissance de gagner les âmes à tous ceux qui La lui demande et du pain spirituel à tous ceux qui ont à cœur de le distribuer aux autres. Cependant, selon notre parabole, le pain demandé ne semble pas accordé d’emblée.

L’ami répond  «Ne m’importune pas, je ne puis me lever et t’en donner»

Est-ce possible que Dieu réponde ainsi à ses enfants qui s’attendent à Lui ?

Quel est donc l’enseignement que Jésus veut nous donner au travers de cette parabole. Après réflexion, il semble que ce serait insensé d’attendre que Dieu livre entre les mains d’un chrétien léger et superficiel qui ne se serait jamais profondément repenti de son péché et de son impuissance et donner à cette personne la dynamite du ciel pour les âmes.

Comment Dieu pourrait-il accorder à un tel homme d’être rempli du St Esprit ou en faire un gagneur d’âmes, un homme capable de vaincre Satan, un homme capable de transformer des vies par la puissance infinie qui a ressuscité Christ d’entre les morts.

«Je vous le dis, quand même, il ne se lèverait pas pour lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin»

Mais nous avons là une leçon d’intercession qui va beaucoup plus loin que tout cela. Jésus nous dit que son ami sollicité ne se lèvera pas pour lui donner du pain simplement parce qu’il est son ami. L’amitié ne suffit pas dans un cas semblable. Mais c’est à cause de son «importunité», de l’intensité de la persévérance de sa supplication, alors «Il se lèvera et lui donnera tout ce qu’il a besoin» Il est clair que Dieu veut nous faire apprendre qu’il y a des bénédictions que le chrétien ne recevra pas, sans une ardente et persévérante supplication, en un mot sans «la prière d’importunité»

Nous, qui voulons vraiment posséder cette onction pour le salut des âmes, ce Pain de vie pour les pécheurs, devons apprendre le secret de la prière victorieuse qui passe par l’importunité.

Dieu sauve instantanément le pécheur qui se confie en sa miséricorde.

Dès lors qu’il reçoit le Seigneur jésus dans son cœur, il est sauvé. Point besoin d’une longue période d’attente dans l’humiliation. Ne donnons pas aux païens l’impression que Dieu est un juge sévère, un Dieu au cœur dur et indifférent qui ne répond qu’après avoir été supplié.

Si quelqu’un s’approche de Dieu par la foi, Dieu le sauvera immédiatement.

 

Mais dans notre passage, le Seigneur Jésus enseigne clairement que la prière d’importunité est le moyen d’obtenir de Dieu la puissance pour le service. Après sa conversion, sur la route de Damas, Paul passa 3 jours entiers dans le jeune et la prière. Quand l’ange du Seigneur vint avertir Ananias à son sujet, il dit :

Actes 9.9-11 «9 Il resta trois jours sans voir et il ne mangea ni ne but rien.
10 Or, il y avait à Damas un disciple du nom d'Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision: «Ananias!» Il répondit: «Me voici, Seigneur!» 11 Le Seigneur lui dit alors: «Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite et, dans la maison de Judas, demande un dénommé Saul de Tarse.
En effet, il prie»

Pourquoi ces 3 jours de prière et d’attente pour l’Apôtre nouveau-né ?

Bien sûr, c’est pour qu’il soit revêtu de la puissance du Saint-Esprit et qu’il soit mis en possession du Pain de Vie.

Et il obtint la puissance de prêcher aux autres qu’après cette période de jeune et de profond brisement dans la prière.

Alors, dans la prière d’intercession, l’importunité est le secret de la puissance spirituelle pour le service. Dieu ne l’accorde pas à tous, mais à ceux-là seuls qui ont appris à s’attendre à Lui jusqu’à ce qu’ils soient rendus aptes à recevoir.

 

QUAND DIEU SEMBLE DIRE NON—CE N’EST PAS TOUJOURS UN REFUS DEFINITIF

 

Dieu a placé quelqu’un sur ma route pour que je puisse l’attirer à Christ. J’ai prié à ce sujet et il semble qu’Il m’a répondu «non». Je n’ai jamais reçu cette plénitude d’en haut que j’attendais et je n’ai pas pu porter le fruit tant désiré.

Mais tout n’est pas perdu pour cela. Dieu n’a pas prononcé un non définitif à ma supplication. Ne le croyons pas. Son but était seulement de me pousser à prier avec plus de détermination, à m’attendre à Lui sans me décourager. Dieu se lèvera Lui aussi à minuit si vous continuer à crier à Lui avec importunité.

J’ai demandé à Dieu La plénitude du Saint-Esprit et Son onction sur moi, pour toutes les âmes perdues autour de moi, Dieu tarde à m’exaucer. Ce n’est pas qu’Il soit à court de cette plénitude que je réclame de Lui, mais Il veut me voir prendre les choses vraiment au sérieux avec Lui. Il veut me révéler le secret de la prière victorieuse, de la prière qui prévaut auprès de Dieu. Aussi la puissance est là pour tous ceux qui la recherchent de tout leur cœur.

Le fait de «Persévérer dans l’acte de demander, de chercher, de frapper» exprime avec le verbe grec cette idée d’une action continue, d’une action qui se prolonge jusqu’à son aboutissement. Dieu nous donne ainsi l’assurance bénie que si je demande en persistant, à chercher, à frapper avec importunité, j’obtiendrais sans nul doute l’exaucement de ma prière, cette onction tant désirée pour chaque pécheur.

L’onction, la plénitude du Saint-Esprit, C’est la puissance du Saint-Esprit que nous avons besoin en nous pour que nous puissions répondre à toutes ces âmes que Dieu met devant nous. Cela fera de nous des gagneurs d’âmes.

Dieu ne manquera jamais de donner à ses enfants cette puissance pour les âmes perdues, pour ces voyageurs qui viendront frapper à votre porte à une heure tardive et pour lesquels nous n’avons rien en réserve. Mais soyons clair, il y a un prix à payer et si vous êtes dans cette situation et que cela vous semble impossible de le faire, criez fort vers Dieu Et le Saint-Esprit vous aidera.

 

POUR RECEVOIR CETTE PUISSANCE, CETTE PLENITUDE DU ST ESPRIT

Il faut la demander

Importuner Dieu tout le temps

Faire un travail dans sa vie

Demander pardon de tous nos péchés présents et passés

Les énumérés.

Se rappeler ceux du passé.

Demander pardon pour tout ce qu’on a dit, et ce qu’on a fait pendant notre jeunesse.

Voir avec les rapports que nous avons eus avec nos parents , les personnes que nous avons fréquentées.

Il faut tout mettre sur le tapis et dire comme «David» «Donne-moi un cœur pur et droit».

Voir ses propres mobiles cachés.

Prière avec larmes – Amour pour les autres.

Changement radical de ma vie – Ma vie ne m’appartient plus – Abandon de mes droits – Abandon de ma volonté – Ce ne sera plus moi qui décidera à qui je devrai donner ce pain de vie, ce sera le Saint-Esprit qui nous le dira et tout sera accès sur les perdus.

 

D L

Ichtus (2)

Commentaires
VOIS... ET VIENS
  • Blog de vie chrétienne, «Suivre Jésus VOIS et VIENS». Nous vous invitons à « venir… et à voir… » à vous nourrir spirituellement, à nous commenter, à vous abonner. Mise à jour quotidienne. Joie et paix
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives