L’ESPERANCE [MQ] Matthieu 1:21 - Luc 1:26-38 - Romains 8:24

L’ESPERANCE

Tu lui donneras le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.(Matthieu 1.21)

Lecture proposée : (Luc 1.26-38)

  26 Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 27 auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. 28 L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. 29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. 30 L'ange lui dit: Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. 31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. 33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. 34 Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? 35 L'ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. 36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. 37 Car rien n'est impossible à Dieu. 38 Marie dit: Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole ! Et l'ange la quitta.

Jésus, équivalent de « Josué », signifie « Sauveur ». Bien des parents ont jadis donné ce nom à l’un de leurs enfants. Il est encore assez fréquent, par exemple, dans les pays hispanophones.

Mais notre Seigneur ne l’a pas reçu de ses parents. C’est Dieu lui-même qui le lui a donné. La différence n’est pas anodine. C’est lui qui sauve.

Et d’abord, son peuple. Le Verbe s’est incarné en premier lieu pour le peuple d’Israël. Beaucoup de ses contemporains crurent ; mais pas la nation en tant que telle. Toutefois, comme l’écrivit Paul, (Romains 11.1), Dieu utilisa cet endurcissement en notre faveur, pour que son salut soit offert à tous les hommes.

Mais de quoi sauve-t-il ? Certains aimeraient que ce soit de la misère, de la maladie, et de bien d’autres problèmes présents. Mais le salut fait partie d’un programme eschatologique, même si, dans sa bonté, il le met parfois en notre péché : de la condamnation qu’il attire sur nous, de son pouvoir, de l’esclavage dont il nous opprime. Et, à coup sûr, pour demain, de ses conséquences. Certes, c’est en espérance que nous sommes sauvés, (Romains 8.24)[Car c'est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l'espérance qu'on voit n'est plus espérance: ce qu'on voit, peut-on l'espérer encore ? ] mais c’est une espérance qui n’a rien d’un simple espoir. Elle est, au contraire, le fruit de la certitude d’une parole prononcée par le Dieu qui ne peut mentir.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)