L'être pensant nu qui n'interptète plus (Photopoème d'avant, Yann)
L'être pensant nu qui n'interprète plus
Tu es mon piano d'air que la mer veut baiser
Dont j'aime à jouer de ses notes liquides
Jusqu'à rendre fleurissant ton corail d'oser.
A chaque marée la recouvrance du vide !
Tu es mon algue brune et sa caresse femme.
C'est l'ondulation fière de ton esprit câlin
Qui fait de ses regards oublier les brise-lames.
Et mon cœur de marin s'amarine en félin !
Mon amour je suis l'île aux rivages abrupts
Qui donnent au passage la chaleur du partage
Les niches de conscience y sont des marches brutes
Où il fait bon poser la confiance en pacage.
La bête y évolue pour faire naître l'humain
Qui par l'ombre du moi laissée en rattrapage
Annihile les peurs, les désirs sans lendemain.
Naît alors sans un fard le plus beau des ramages...
L'être pensant nu
Qui n'interprète plus.
Yann