J'écris ton nom (Photopoème d'avant, Patsy)

J'écris ton nom

Aux versants escarpés de mes montagnes nues

Embrumées aux matins que souffrances déchirent

Au cœur du sombre bleu dont se brouille la vue

Quand pleurer est soleil refusant de mourir.

J'ECRIS TON NOM...

Sur le joyau parfait de mes nuits sans sommeil

Dont l'écrin chatoyant courtise « jamais plus »

En syllabes de feu et étreintes vermeilles

Et que je vois si haut le mot VIE suspendu...

J'ECRIS TON NOM...

Sur le rai de lumière qui vient jouer câlin

Au travers des volets qui cachent la douleur

Parodie d'un espoir qui nourrit en son sein

La chanson de beaux jours et le droit à l'erreur.

J'ECRIS TON NOM …

Sur le toit de ce monde tapissé de mots bleus

Et étoiles cristal où se mire demain

Et que malgré frayeur, encore vivre, je veux

Ouvrant bien grand les yeux, joignant si fort les mains

J'ECRIS TON NOM...

Car j'ai touché du cœur tes lettres couleur sang

Vérité crue des jours et des nuits de délire

Accrochant en pardons questions au firmament

J'écris ton nom sur fond d'incertain avenir...

HUMILITE

J'écris ton nom

Patsy – Juin 2011

Comments

[yannpatsy]

Humble est celui ou celle qui, face à la page blanche toujours froissée avant d'être noircie, construit les murmures lancinant du coeur et de l'esprit, du corps aussi, qui souffrent, amenant l'être à écrire, comme en lettres de sang que les larmes animent, les mots qui font naître en hoquets libérateurs la conscience de l'humain.

Merci ma Patsy d'avoir osé écrire enfin cet enfer et d'en être sortie, humblement, sur le chemin fortifiant de l'humilité sur lequel je t'accompagne..

Yann





"Se connaître nous fait plier le genou, posture indispensable à l'amour.

Car la connaissance de Dieu engendre l'amour,

et la connaissance de soi engendre l'humilité." [Mère Teresa]

[patsy]

Merci à toi que j'aime si fort pour ces belles images sur ce poème douloureux, qui en son temps, fut difficile à écrire. Tu me portais à bout de bras en cette année de souffrance et d'incertitude, comme toujours d'ailleurs depuis notre rencontre. Aujourd'hui ce poème résonne crument en moi, comme une sensation de déjà vécu, mais c'est moi qui te tiens la main... n'oublie pas que je suis là, toujours, jour et nuit, et que, soutenus par notre Dieu dans l'épreuve, nous serons fortifiés au creuset de la souffrance, sanctifiés par lui, d'ores et déjà vainqueurs car tout cela n'est que temporaire, comme il l'a promis. Je t'aime fort. Béni soit le Seigneur qui pose sa main miséricordieuse sur toi. Your's