LES AUTRES [MQ] Philippiens 2.4 - Philippiens 2.1-12 - Matthieu 5.41

LES AUTRES

Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. (Philippiens 2.4)

Lecture proposée : (Philippiens 2.1-12)

   1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, 8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
   12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ;

Quand nous sommes focalisés sur un désaccord nous oublions souvent l’importance de ce qui nous unit ! Trop de passion ou trop d’orgueil sur un détail nous isole de l’ensemble qui est essentiel. Et quand l’amour en est blessé, c’est Christ qui est blessé. Stop ! Rien n’est plus important que notre communion avec Christ et ceux qui l’aiment. Et si son amour n’oublie personne, ô combien mon respect, ma considération et ma tendresse fraternelle ne doivent exclure quiconque.

Alors que j’étais soucieux d’un désaccord entre frères dans une œuvre, je me suis réveillé tôt. J’étais agité avec une sorte de maxime en tête que je me suis empressé de noter sans l’analyser : « Nous n’étions pas du même avis jusqu’à ce que j’ai changé le mien ; nous étions fâchés jusqu’à ce que je ne le sois plus ».

Comme une lapalissade, la formulation m’apparaissait ridicule. Mais quand je l’ai relue, son sens et sa profondeur me saisirent : Le Seigneur m’ordonnait de choisir la satisfaction de mon prochain plutôt que la mienne ! Je sais que cela heurte la raison (ma propre raison !), pourtant le Seigneur a dit : Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. (Matthieu 5.41)

Je dois m’oublier plutôt que blesser l’ amour qui m’unit à mon frère. Oui, aimer, c’est parfois accepter qu’il soit fait autrement…

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Dominique Moreau)