NI HOMME NI FEMME ? [MQ]

NI HOMME NI FEMME ?

Il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre,

ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ.

(Galates 3.28)

Lecture proposée : (1 Pierre 3.1-7)

1 Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari. Ainsi, ceux qui refusent de croire à la parole pourront être gagnés sans parole par la conduite de leur femme, 2 en observant votre manière de vivre pure et respectueuse: 3 que votre parure ne soit pas une parure extérieure – cheveux tressés, ornements d'or ou vêtements élégants – 4 mais plutôt celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'une grande valeur devant Dieu. 5 C'est ainsi que les femmes saintes qui espéraient en Dieu se paraient autrefois. Elles se soumettaient à leur mari 6 comme Sara, qui a obéi à Abraham en l'appelant son seigneur. Vous êtes devenues ses filles en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
7 Maris, vivez de même en montrant de la compréhension à votre femme, en tenant compte de sa nature plus délicate; montrez-lui de l'estime, car elle doit hériter avec vous de la grâce de la vie. Agissez ainsi afin que rien ne fasse obstacle à vos prières.

Cette affirmation de Paul est parfois utilisée pour justifier des revendications du style MLF, bibliquement indéfendables. Mais ce verset , n’en est pas moins nécessaire pour dire le merveilleux programme d’unité que Dieu se propose en Jésus-Christ pour tout être humain, quels que soient sa condition particulière et son rôle ici et maintenant.

Sexe, appartenance ethnique, responsabilité ou dépendance ne jouent pas le moindre rôle dans l’offre divine de la grâce, dans les promesses de récompense ou de blâme ; moins encore dans la valeur que l’union au Christ confère à ses yeux. Dès le Deutéronome, puis par les plumes de Paul, Pierre ou Jacques, est répété que Dieu ne fait aucune « acception de personne ». Ce mot vieilli signifie qu’il ne fait rien entrer en ligne de compte de ces caractéristiques, extérieures à ses yeux, que sont race, sexe ou position sociale.

Certes, ici-bas, les rôles ne sont pas pareillement dévolus. Loin d’être misogyne, Paul réclame la soumission respectueuse aux degrés de responsabilité, mais affirme qu’en Jésus-Christ, nous avons à refuser toute prise en compte de différenciations qui empêcheraient une parfaite unité spirituelle en notre Seigneur. Ayons au contraire, chacun en son propre rôle, le souci de la mise en valeur de ceux que l’on a tendance à mépriser.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulièrel)