QUE DIT L’APPROCHE DU PRINTEMPS ?

QUE DIT L’APPROCHE DU PRINTEMPS ?

 Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.   (Matthieu 6.30)

Lecture proposée : (Matthieu 6.25-34)

²⁵ »C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangerez [et boirez]pour vivre, ni de ce dont vous habillerez votre corps. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? ²⁶ Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? ²⁷ Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie? ²⁸ Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Etudiez comment poussent les plus belles fleurs des champs: elles ne travaillent pas et ne tissent pas; ²⁹ cependant je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas eu d'aussi belles tenues que l'une d'elles. ³⁰ Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au feu, ne le fera-t-il pas bien plus volontiers pour vous, gens de peu de foi? ³¹ Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas: ‘Que mangerons-nous? Que boirons-nous? Avec quoi nous habillerons-nous?' ³² En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin. ³³ Recherchez d'abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. ³⁴ Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.

Depuis plus d’une semaine les perce-neige sont timidement sortis de terre. Voici maintenant les crocus, les jonquilles, les primevères. J’ignore quelles fleurs notre Seigneur appelait les lys des champs. Peu importe. Celles qui fleurissent chez moi n’ont certainement rien à leur envier. Je ne cesse de les admirer et de remercier Dieu pour leur beauté.

Mais je m’interroge : Est-ce que je n’oublie pas qu’elles sont une invitation à rejeter l’inquiétude ? Non de m’inquiéter pour ce dont je me vêtirai – j’ai assez de vêtements pour le temps qu’il me reste à vivre. Ni de ce que je mangerai : l’expérience m’a montré que, malgré la maigreur de ma retraite, elle me laisse très largement de quoi donner. Pour ne rien dire de la fontaine qui ne cesse de couler et m’assure que je ne mourrai pas de soif !

Ce texte de Jésus n’aurait-il dès lors, rien à nous dire à nous, Occidentaux, qui vivons dans l’abondance ?

Si, car nous nous inquiétons de bien d’autres choses moins nécessaires et tout aussi matérielles… qui nous empêchent de nous inquiéter de ce qui le mérite vraiment, la seule chose réellement importante : notre relation avec Dieu !

Qu’en est-il de mon désir de lui plaire et de mon obéissance ?

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)