DES PAROLES DE CONSOLATION [MQ]

DES PAROLES DE CONSOLATION

L’Eternel répondit par de bonnes paroles,

 par des paroles de consolation,

à l’ange qui me parlait

(Zacharie 1.13)

Lecture proposée : (Zacharie 1.7-13)

                                                                     ⁷ Le vingt-quatrième jour du onzième mois, qui est le mois de Shebat, la deuxième année du règne de Darius, la parole de l'Eternel fut adressée au prophète Zacharie, fils de Bérékia et petit-fils d'Iddo.
⁸ J'ai eu une vision pendant la nuit: un homme monté sur un cheval roux se tenait parmi des myrtes dans un creux. Il y avait derrière lui des chevaux roux, bais et blancs. ⁹ J'ai dit: «Qui sont ces chevaux, mon seigneur?» L'ange qui me parlait m'a dit: «Je vais te montrer qui sont ces chevaux.» ¹⁰ L'homme qui se tenait parmi les myrtes a pris la parole et a dit: «Ce sont ceux que l'Eternel a envoyés pour parcourir la terre.» ¹¹ Ils se sont adressés à l'ange de l'Eternel, qui se tenait parmi les myrtes, et ont dit: «Nous avons parcouru la terre et nous avons vu que toute la terre est tranquille, en paix.»
¹² Alors l'ange de l'Eternel a pris la parole et a dit: «Eternel, maître de l'univers, jusqu'à quand refuseras-tu d'avoir compassion de Jérusalem et des villes de Juda, contre lesquelles tu es en colère depuis 70 ans?» ¹³ L'Eternel a répondu par de bonnes paroles, par des paroles de consolation, à l'ange qui me parlait.           

Au fil de notre lecture de la prophétie de Zacharie, nous n’avons pas toujours l’impression d’entendre des paroles de consolation. Pourtant, même par ses appels et l’annonce des châtiments qui ne tarderont plus, le but de Dieu est bien de consoler son peuple. Qu’il appelle encore à revenir à lui, n’est-ce pas la preuve qu’il ne l’a pas rejeté à toujours, qu’il ne cesse d’espérer en la conversion des siens ?

Pourtant, la constatation étrange de ceux qui reviennent d’avoir parcouru la terre : Toute la terre est en repos et tranquille (verset 11), loin d’être tranquillisante, est ressentie comme un manque de compassion chez Dieu (verset 12).

C’est que, depuis soixante-dix ans, ce qu’Israël attendait, c’était le jugement de ses ennemis et le retour du peuple élu en la terre promise, la reconstruction de Jérusalem et du temple. Et cela ne semblait guère bien proche.

Dès les versets suivants, ce sont donc des promesses de restauration, et de reconstruction qui se succèderont pour consoler. Mais non sans reproche. Car même ceux qui sont revenus sont, en réalité, plus préoccupés de leur confort que de la maison de Dieu . Aggée leur disait : Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées quand cette maison (de Dieu) est détruite ? (Aggée 1.4) ;

L’Eternel avait raison de s’irriter, mais il aura compassion.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)