Songe Ou Littoral de l’être en cœur de nature (Photopoème d'avant, Yann)
Songe
Ou
Littoral de l’être en cœur de nature
Quand tu fermes les yeux tout au bord de l’orage,
Le vent de l’histoire résonne en ta raison
Jusqu’à la pluie drue sombrant, gouttes de frisson,
Mouillant le sable gris de larmes de nuages.
Portes et fenêtres en un sursaut se ferment.
La flamme dans l’âtre « crépite » sa chaleur.
Naissent alors les verts à la lueur des cœurs
Dans les gris-noirs du ciel aux zébrures qui germent.
Le temps, toujours le temps, en expression nature,
Qui joue de notre vie dans un murmure éclair,
Image d’un instant couvrant le séculaire
En imposant à l’homme un concert de futurs.
Quand tu ouvres les yeux, le temps reste le temps,
Lourde chape de plomb revêtue de passés,
Juste un peu craquelée d’un vernis insensé,
C’est l’enfant fui « qui-le-renaît » présent.
La roche granitée se joue de ses assauts.
Les rivages de l’homme en disent les contraires,
Répercutant la lutte et les humanitaires,
Leurs échos suspendus au rire du gerfaut.
A la salve du monde, au fracas du ressac,
Des rivages en terre au littoral en flamme,
De près, de loin, on cherche un médecin de l’âme…
Dans l’épave de l’homme ab hoc et ab hac.
Yann