LA PART DE L’UN, LA PART DE L’AUTRE
LA PART DE L’UN, LA PART DE L’AUTRE
Personne ne se réveilla,
car ils dormaient tous.
En effet, un profond sommeil
venant de l’Eternel était tombé sur eux.
(1 Samuel 26.6-12).
Qu’en sera-t-il du jugement dernier ? N’anticipons rien trop rapidement, car les réalités divines les plus indéniables s’environnent d’un grand mystère face à nos limitations. Mais il n’en sera pas moins certain que Dieu jugera avec vérité, justice, miséricorde. Nous serons jugés selon ce qui est notre part de liberté, donc de responsabilité.
Dieu tiendra aussi compte de la part qu’il détermine en nous selon sa volonté. En fait, l’action inconnue du Saint-Esprit qui nous conduit épargne à notre vie des chutes vertigineuses. Jésus, au désert, fut libre de défier Satan à son tour, de le contester et il fut soutenu par des anges.
David fut libre d’agir tout autrement et de ne pas épargner Saül. Sa réaction devant l’Oint de l’Eternel assoupi fut d’une noblesse royale avant le temps, inaugurant un règne de droiture et de bienveillance. Ce fut sa part émouvante et libre, mais qui ne supprimait nullement celle de Dieu, ce sommeil tombant sur l’armée d’Abner.
Dieu nous rend libres, responsables, et dans le même mouvement nous libère lui-même. Certes, nous n’avons plus besoin d’un même sommeil, nous, déjà si tièdes, mais que le Seigneur nous pénètre de sa profondeur.
(Extrait des «Méditations Quotidiennes » - Ivan Doulière)