TRAGEDIE OU VICTOIRE (PSAUMES 41.10-13 - Jean 13.18) [MQ]
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- TRAGEDIE OU VICTOIRE
Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi (…) Je connaîtrai que tu m’aimes, si mon ennemi ne triomphe pas de moi (…) tu m’as placé pour toujours en ta présence (Psaume 41.10-13)
Lecture proposée : (Colossiens 2.13-15)
13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; 14 il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix ; 15 il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
Ce texte prophétique parle de la trahison de Judas. Il était l’un des douze apôtres, participant aux joies de la communauté autour du Christ, et profitant de son enseignement. Jésus connaissait son cœur, savait qu’il le livrerait. Il citera ce psaume. (Jean 13.18).[Ce n'est pas de vous tous que je parle ; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Écriture s'accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi. ]
Bien que la croix commence par une trahison et se termine par une mort terrible et ignominieuse, elle n’est pas tragédie. Christ n’est pas resté au tombeau. Elle est la plus grande victoire qui pouvait se faire sur les forces du mal et le diable. Les autres prophéties de ce psaume sont réalisées :
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Par sa résurrection c’est Jésus qui a triomphé de ses ennemis
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Jésus est pour l’éternité en présence du Père, assis à sa droite.
Ce qui est merveilleux, c’est que le Seigneur nous associe à sa victoire. Nous savons que Dieu nous aime, et que l’ennemi ne triomphera pas à notre égard. Le Seigneur justifie, et délivrera même des liens de la mort ceux qui reçoivent sa grâce ! Il prendra aussi les siens pour toujours dans le ciel, dans la « maison de son Père ». Que nos cœurs soient remplis de reconnaissance, parce que toutes ces choses ont été acquises pour l’humanité, au prix de ses souffrances.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Francis Rivère)