NOUVELLE VIE : AVOIR LE CŒUR TRANSPERCE

NOUVELLE VIE : AVOIR LE CŒUR TRANSPERCE

Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures et mes yeux ont vu le roi, l’Eternel, le maître de l’univers ! (Esaïe 6.5)

Lecture proposée : Hébreux 4.11-13

11 Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. 12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. 13 Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.

Le discours de Pierre, lors de la Pentecôte, donne les bonnes clefs pour vivre une vie véritablement nouvelle. Après son discours, il nous est dit que les auditeurs ont eu le cœur « vivement touché ». L’expression vient d’un mot grec dont la racine veut dire littéralement « transpercé ».

« mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. « 

(Jean 19.34)

De fait, nous sommes invités à laisser la Parole de Dieu nous transpercer, pour mettre à nu le mal qui est en nous. Rappelons-nous Pierre, transpercé par le regard d’amour de Jésus lorsque le coq chante, ou Esaïe, lors de sa conversion, lorsqu’il prend conscience de la grandeur et de la sainteté de Dieu et déclare : « Je suis perdu ». (Même mot grec dans la traduction de la septante).

Il y a ici plus que la conviction de mal agir. Le pharaon, Acan et Saül ont tous reconnu qu’ils avaient péché, mais aucun d’entre eux ne s’est véritablement repenti. Leur vie ne témoigne d’aucun changement, bien au contraire. Sans la repentance, rien de nouveau ne peut commencer dans notre vie. Ce fut d’ailleurs le premier mot d’ordre de Jean-Baptiste et de Christ dans les évangiles.

Avons-nous été transpercés par l’Evangile ?

(Extrait des méditations Quotidiennes – Eric Preud’homme)