
MOI QUI N’AI JAMAIS SU…
Te souviens-tu du jour où tu passas la tête,
Sous ce coin de rideau d’un dortoir miséreux,
Du haut d’un grand sourire de tes seize ans en fête
Claironnant un « bonjour » et du rire dans les yeux ?
Mèche folle sur ton front, baskets, jean, un haut bleu,
Et ce visage penché à l’orée de mon antre
Puis du Destin le rire aux contours malicieux
Qui résonnait déjà avant même que tu n’entres !
Les entends-tu toujours ces oiseaux colorés
Qui réveillaient nos jours...
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