DE BONNES INTENTIONS [DSP] (Geèse 3:6) (genèse 3:1-7) (Proverbes 16:25)

DE BONNES INTENTIONS

Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. (Genèse 3.6)

Lecture proposée : (Genèse 3.1-7)

  1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2 La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point ; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
   6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. 7 Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.

( Proverbes 16.25)

Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c'est la voie de la mort.

DE LA PAROLE…

Sur le coup, manger du fruit défendu semblait si raisonnable. En tout cas, Eve en était convaincue. Elle ne se souvenait pas, ou ne croyait pas, qu’un tel geste pourrait la conduire à la mort. Le serpent l’avait convaincue, ou l’avait insidieusement aidée à se convaincre, qu’elle avait dû mal comprendre Dieu, ou peut-être même qu’il leur cachait quelque chose. Si, comme elle, Dieu avait vraiment compris tous les tenants et aboutissants, il leur aurait certainement permis ce festin de fruits. Après tout, il s’agissait uniquement de jouir de la création et de la découvrir davantage. Quel mal à cela ? Dieu veut que nous jouissions de sa bonté et que nous trouvions la sagesse. Ce petit plaisir honorait sa création. Comment aurait-il pu le désapprouver ?

Sur le moment, nos jeux de l’esprit avant de succomber à la tentation ne semblent pas si néfastes. Nous avons souvent de bonnes intentions, ou tout au moins nous parvenons à nous en convaincre. Nous abandonnons la clarté de la Parole de Dieu pour embrasser le flou du raisonnement humain. Ce qui était absolu devient relatif. Et tandis que nous restons convaincus que nos motivations sont bonnes, nos décisions sont mauvaises. Nous avons décidé de faire « ce qui est bien » plutôt que d’obéir à la Parole de Dieu.

AUX ACTES…

Vous savez ce qu’on dit de l’enfer : il est pavé de bonnes intentions. Elles ne sont pas si bonnes finalement ! Méfions-nous en. Elles cachent souvent une certaine malhonnêteté au fond de nous. Nous pensions faire au mieux, alors qu’en fait nous cherchions à contourner les instructions de Dieu, qui étaient pourtant très claires.

Nous nous berçons de grandes illusions. Nous nous « sentons » authentiques. Nous pensons que la sincérité suffit à nous conduire dans le vrai, et c’est bien là le danger. Les intentions n’ont aucune valeur si nous ne recherchons pas la volonté de Dieu. Faisons preuve de détermination pour lui obéir sans fille. Que ce soit notre seul désir !

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)