PAS QUE DES MOTS
Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé comme prospère l’état de ton âme.
( 3 Jean 1:2)
Lecture proposée : (1 Jean 3.16-24)
1 Jean 3:16-24 (Segond 1910)
16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. 17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? 18 Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. 19 Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui ;
20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses. 21 Bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. 22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.
23 Et c'est ici son commandement: que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donné. 24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné.
A peine éveillé, je réfléchissais à la valeur des vœux qui se multiplient ces jours-ci. Fort bien s’ils sont l’expression de notre désir profond. Souvent, ils n’ont guère plus de valeur que nos bonjours ou bonsoirs. Même si nous les souhaitons vraiment bons pour qui nous saluons, que faisons-nous pour qu’ils le soient ?
Nous ne pouvons tout exaucer. Mais ne pouvons-nous rien faire ? Non ! Déjà, nos sourires peuvent mettre un peu de lumière sur la route de nos proches. Il y a une façon plus efficace encore d’empêcher que nos vœux soient vains. Les exprimer par l’envoi d’une jolie carte. Certes, impossible d’écrire à tout le monde ! Et cela ne change pas la situation difficile des destinataires.
Une évidence m’a traversé l’esprit ce matin. Les vœux que nous formons cessent de n’être que des mots si nous les transformons en prière. En grec, le verbe de 3 Jean 1:2 a d’ailleurs aussi le sens de « prier ». Voilà ce qui peut toujours se faire là où le reste ne se peut.
Lorsque nous formons des vœux, posons-nous la question : « Que ferai-je pour qu’ils s’accomplissent ? » Et qu’une prière intérieure, même de quelques secondes, les accompagne.
Ce ne sera plus une formule de politesse, mais un acte d’amour, petit mais utile, car la prière fervente du juste a une grande efficacité (Jacques 5.16).
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière )