GARE AUX PARASITES
Débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés (Hébreux 12.1)
Lecture proposée : (Hébreux 12.1-2)
1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
(Psaume 1)
Psaumes 1 (Segond 21)
Deux hommes, deux destinées
1 Heureux l'homme qui ne suit pas le conseil des méchants,
qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs
et ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,
2 mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel
et la médite jour et nuit!
3 Il ressemble à un arbre planté près d'un cours d'eau:
il donne son fruit en sa saison,
et son feuillage ne se flétrit pas.
Tout ce qu'il fait lui réussit.
4 Les méchants, au contraire,
ressemblent à la paille que le vent disperse.
5 Voilà pourquoi les méchants ne résistent pas lors du jugement,
ni les pécheurs dans l'assemblée des justes.
6 En effet, l'Eternel connaît la voie des justes,
mais la voie des méchants mène à la ruine.
En automne, la tombée des feuilles des arbres décidus révèle ce qui était auparavant caché par une robe verdoyante le tronc rugueux et les branches tordues sont dévoilés.
Nous portons tous une robe qui sert de cache-misère, empêchant nos pensées tortueuses ou notre cœur rêche d’être décelés et jugés par les autres. Or notre Père céleste voit à travers cette barrière que l’on a érigée pour dissimuler notre côté méprisable. Il nous aime malgré nos traits laids, peu recommandables. Nous n’avons pas besoin d’être lisses et droits pour que Dieu nous accepte. Cependant, nous avons une responsabilité – veiller à ne pas céder aux tentations qui nous cernent et qui nuisent à notre relation avec Dieu.
Car l’automne dévoile un autre mal jusqu’alors caché . Le gui. Cette plante parasite, se fixe sur un arbre hôte et absorbe la sève à travers des suçoirs. Il épuise l’arbre prenant toute son énergie. As-tu laissé installer chez toi un parasite ? Une habitude, une accoutumance qui absorbe ton temps et ton énergie au détriment de ta vie spirituelle ? Lorsqu’une épreuve survient et que notre « robe » protectrice tombe, cette faiblesse est révélée, visible aux autres et notre témoignage est terni. Rappelle-toi le prix que Jésus a payé pour que nous ayons accès à cette sève rédemptrice, ne la gaspille pas.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Alison Packer)