QUAND UN ENNEMI A FIN [DSP] [Proverbes 25:21,22]

QUAND UN ENNEMI A FIN

Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire. (Proverbes 25.21)

Lecture proposée : (Proverbes 25.21-22)

21 *Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger,
s'il a soif, donne-lui à boire,
22 car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tête 
et l'Eternel te récompensera.

DE LA PAROLE…

S’il fallait une preuve que le caractère de Dieu est contraire au nôtre, la voilà ! Donner à manger et à boire à son ennemi va à l’encontre de tous les principes de justice que les hommes cultivent dès leurs premières rivalités enfantines. Le désir de se promouvoir soi-même ne permet pas de prendre soin de ses ennemis. Si nous leur voulions vraiment du bien, ils ne seraient pas nos ennemis !

Il faut beaucoup de foi pour aller à contre-courant. Le Saint-Esprit doit transformer notre intelligence, et notre intelligence doit croire que Dieu va honorer notre attitude. Voilà qui ressemble fort à se jeter dans le vide. Car lorsque nous faisons du bien à notre ennemi, qui nous dit qu’il ne va pas prendre l’avantage sur nous ? nous risquons alors de devenir encore plus vulnérables que lors de la première offense. Bien traiter ses ennemis suppose d’avoir décidé, par la foi, que c’est à Dieu que les ennemis, tout comme soi-même, devront rendre des comptes. Bien les traiter, suppose de croire que Dieu fera justice un jour et que nous nous faisons du bien en leur faisant du bien. Ce n’est pas la logique humaine qui nous amène à de telles conclusions. Seule la foi peut nous y conduire.

AUX ACTES…

Comment traitons-nous nos ennemis ? Vous n’en avez peut-être pas. Félicitations ! Mais il y a certainement des gens qui vous prennent à rebrousse-poil. Comment réagissez-vous avec ces gens-là ? Eprouvez-vous de la rancoeur ? Essayez-vous de les éviter à tout prix ? Espérez-vous secrètement que Dieu va les humilier et vous donner raison ?

Peut-être le fera-t-il. Mais si vous croyez réellement en sa bonté, vous avez reçu la liberté de le laisser exercer sa justice à votre place. Vous avez la liberté d’agir d’une manière extraordinairement inattendue en bénissant ceux qui vous maudissent en donnant à ceux qui vous trompent ou en félicitant ceux qui vous insultent. Lorsque nous essayons de causer des désagréments à nos ennemis, nous disons en fait à Dieu que nous ne croyons pas en sa justice. Faire du bien à un ennemi, c’est honorer la volonté bienveillante de Dieu.

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)