LE PAS AGAPE
Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres… (Romains 12.10)
Lecture proposée : (1 Corinthiens 13)
1 Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n'ai pas l'amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit. 2 Si j'ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, si j'ai même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, mais que je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. 3 Et si je distribue tous mes biens aux pauvres, si même je livre mon corps aux flammes, mais que je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.
4 L'amour est patient, il est plein de bonté; l'amour n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, 6 il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
8 L'amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 9 En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement, 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j'ai mis fin à ce qui était de l'enfant. 12 Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j'ai été connu.
13 Maintenant donc ces trois choses restent: la foi, l'espérance, l'amour; mais la plus grande des trois, c'est l'amour.
Nous ne nous souvenons peut-être pas de nos propres premiers pas mais nous nous rappelons très certainement des premiers pas de nos enfants, ou de neveux et nièces. Il s’agit en effet d’un moment inoubliable dont on reparle des années plus tard.
Certains autres pas sont remarquables et gravés dans notre histoire. Je pense par exemple à cette si célèbre parole de Neil Armstrong lorsqu’il marcha sur la lune le 20 Juillet 1969 ; « C’est un petit pas pour l’homme mais un pas de géant pour l’humanité ».
Au fil de notre marche chrétienne, certains pas sont plus difficiles à franchir que d’autres. Comment nous comportons-nous vis-à-vis d’une personne qui nous as déçus, fait du mal ou ignorés ? Adoptons-nous alors une réaction de rejet, de prise de distance, ou décidons-nous par la grâce puissante et agissante de notre Père Céleste de faire un pas agapé, ce pas qui m’encourage, dans l’Amour inconditionnel qu’offre la vie de Christ en moi, à tendre ma main vers celui ou celle qui m’a fait d’une manière ou d’une autre souffrir.
En partageant ainsi le cadeau du pardon, je permets à l’arc en ciel de l’amour de Dieu de briller dans mon cœur et dans le cœur de mon interlocuteur. La lumière de son amour consume les différends et éclaire de sa victoire l’horizon habillé de réconciliation.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes - Marie-Louise Dugleux)