JERUSALEM, SON ALLEGRESSE

 

 

Et l’on n’apprendra plus l’art des combats. (Esaïe 2.4)

 

Lecture proposée : (Esaïe 65.18-25)

18 Réjouissez-vous plutôt et soyez pour toujours dans l'allégresse
à cause de ce que je crée,
car je crée Jérusalem pour qu'elle soit une source d'allégresse
et son peuple pour qu'il soit une source de joie.
19 Je ferai de Jérusalem mon allégresse
et de mon peuple ma joie.
On n'y entendra plus le bruit des pleurs ni les cris de détresse.
20 Il n'y aura plus de nouveau-né qui vive quelques jours seulement,
ni de vieillard qui meure avant d'avoir terminé tout son parcours.
Celui qui mourra à 100 ans sera considéré comme jeune
et celui qui n'atteindra pas 100 ans sera considéré comme maudit.
21 Ils reconstruiront des maisons et les habiteront,
ils planteront des vignes et en mangeront le fruit.
22 Ils ne construiront pas des maisons pour qu'un autre les habite,
ils ne feront pas des plantations pour qu'un autre en mange,
car la vie des membres de mon peuple sera aussi longue que celle des arbres
et ceux que j'ai choisis jouiront du fruit de leur travail.
23 Ils ne se fatigueront pas pour rien
et ils n'auront pas des enfants qui soient pour eux une source d'inquiétude.
En effet, ils formeront une lignée de personnes bénies de l'Eternel
et leur progéniture sera avec eux.
24 Alors, avant même qu'ils ne fassent appel à moi, je leur répondrai;
avant même qu'ils n'aient fini de parler, je les exaucerai.
25 Le loup et l'agneau brouteront ensemble,
le lion, comme le bœuf, mangera de la paille
et le serpent aura la poussière pour nourriture.
On ne commettra ni mal ni destruction
sur toute ma montagne sainte, dit l'Eternel.

 

Depuis Caïn, la violence n’a cessé de caractériser les humains. Il a suffi pour cela que la créature tourne résolument le dos à son Créateur, se détourne de sa volonté pour se fier à elle-même, à sa propre sagesse.

 

Et depuis, paix disent-ils, mais il n’y a point de paix ! Qu’y pouvons-nous, sinon soupirer de notre impuissance ? il n’y a jamais eu de vraie justice ni de paix durable, et l’on continuera à dépenser l’argent des victimes, à s’armer en vue de tuer.

 

Israël n’y fait pas exception. Comment le pourrait-il, inlassablement menacé en son existence ? ou bien faut-il encore se laisser mener sans rien dire jusque dans les fours crématoires comme hier ? Plus de service militaire, plus d’argent consacré à détruire ? Ah ! Si enfin… !

 

Or, ce n’est pas un rêve. Dieu dit bien que vient ce temps où plus personne n’aura à apprendre à tuer. Un temps où chacun jouira paisiblement de son travail, où les enfants ne lui seront plus arrachés pour périr devant ou derrière les barbelés.

 

Mais ce ne sera pas le fruit des efforts humains. C’est Dieu qui, revenu glorieux, l’établira, lui qui, il y a plus de 2000 ans, était venu, faible parmi les faibles, mais qui, bientôt, dans sa colère, viendra détruire ceux qui détruisent. Aujourd’hui encore, c’est une main de réconciliation qu’il nous tend ; demain, elle sera armée du glaive.

 

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)

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