LA PREUVE DE NOTRE FILIATION

 

C’est celui qu’il aime que l’Eternel reprend, agissant comme un père avec l’enfant qu’il chérit. (Proverbes 3.12)

 

Lecture proposée : (Proverbes 3.1-12)

1 Mon fils, n'oublie pas mon enseignement
et que ton cœur garde mes commandements,
2 car ils prolongeront la durée de tes jours, les années de ta vie,
et ils augmenteront ta paix.
3 Que la bonté et la vérité ne t'abandonnent pas:
attache-les à ton cou,
écris-les sur la table de ton cœur.
4 Tu trouveras ainsi grâce et bon sens
aux yeux de Dieu et des hommes.
5 Confie-toi en l'Eternel de tout ton cœur
et ne t'appuie pas sur ton intelligence!
6 Reconnais-le dans toutes tes voies
et il rendra tes sentiers droits.
7 *Ne te prends pas pour un sage,
crains l'Eternel et détourne-toi du mal:
8 cela apportera la guérison à ton corps
et un rafraîchissement à tes os.
9 Honore l'Eternel avec tes biens
et avec les premiers de tous tes produits!
10 Alors tes greniers seront abondamment remplis
et tes cuves déborderont de vin nouveau.
11 *Mon fils, ne méprise pas la correction de l'Eternel
et ne sois pas dégoûté lorsqu'il te reprend,
12 car l'Eternel reprend celui qu'il aime,
comme un père l'enfant qui a sa faveur. 

 

DE LA PAROLE…

 

Nous ne corrigeons pas les inconnus. Pourquoi ? Ce n’est pas notre rôle ; nous n’avons pas vraiment de relation avec eux. Il est donc encourageant de savoir que Dieu nous corrige. C’est la preuve que nous avons une relation avec lui, et qu’elle n’est pas occasionnelle. C’est la preuve qu’il nous aime comme des enfants, et qu’il est résolu à nous voir lui ressembler davantage. Il ne corrige pas ceux du dehors, mais ceux qu’il chérit.

 

Imaginons un sculpteur. Il a dans la tête l’image de la sculpture qu’il veut réaliser, et cette image le poursuit tandis qu’il travaille nuit et jour à sa création. Peu à peu, l’image prend forme. Et au moment où la sculpture est presque finie, imaginez que cet artiste lâche ses outils et s’en aille. Impensable, n’est-ce pas ! De même, il est impensable que Dieu puisse abandonner ses outils avant d’avoir terminé la mise en œuvre de sa sagesse en nous.

 

Imaginons maintenant un père qui entoure son enfant avec le plus grand soin pendant des années, mais l’abandonne avant qu’il n’ait atteint sa majorité. Seul un changement radical de personnalité permettrait une chose pareille, mais Dieu ne change pas. Il nous a aimés dès le commencement et il nous aime encore maintenant. Sa discipline ne cessera pas avant que son œuvre soit achevée et que nous ayons « grandi ». C’est la preuve de son amour.

 

 

AUX ACTES…

 

Traversez-vous des moments difficiles aujourd’hui ? Peut être est-ce la discipline du Seigneur qui vous presse d’opérer un changement dans votre vie. Ou simplement une épreuve divine d’endurance, dans le but de forger votre caractère. Quelle que soit la cause de cette difficulté, elle est là pour vous modeler à l’image de Dieu. Elle est maîtrisée avec soin, et même avec joie, par la main qui l’envoie. Si vous passez par ce moment difficile, c’est que Dieu s’intéresse à vous et vous aime. Vous ne seriez pas dans ce douloureux processus de transformation à son image si vous n’étiez pas son enfant. Coopérez avec lui, en dépit de la douleur causée par cette discipline. Il ne l’utilise pas de manière inconsidérée, mais avec autant d’affection qu’un père qui pose la main sur son enfant.

 

 

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)

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