UN PEU DE THEOLOGIE POUR PIETONS
Si quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, il commet un péché. (Jacques 4.17)
Lecture proposée : (Jacques 1.22.27)
22 Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. 23 En effet, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir 24 et qui, après s'être observé, s'en va et oublie aussitôt comment il était. 25 Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n'a pas oublié ce qu'il a entendu mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité.
26 Si quelqu'un [parmi vous] croit être religieux alors qu'il ne tient pas sa langue en bride mais trompe son propre cœur, sa religion est sans valeur. 27 La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à s'occuper des orphelins et des veuves dans leur détresse et à ne pas se laisser souiller par le monde.
Il m’est arrivé à plusieurs reprises de rencontrer des personnes qui, découvrant mon engagement de foi, ressentaient immédiatement le besoin de m’affirmer que, en ce qui les concernait, elles ne faisaient pas le mal. Bien que louable à première vue, ce sentiment ne correspond pas à ce que déclare ici l’apôtre Jacques. Transgresser la volonté de Dieu, commettre ce que la Bible estime être le mal (commettre l’adultère, porter de faux témoignages, etc…), c’est ce que les théologiens appellent le péché par commission.
Mais il est une autre sorte de péché : celui qui consiste à ne pas faire le bien qu’on pourrait faire. C’est le péché par omission. On n’est donc pas quitte quand on peut dire : « Je n’ai ni tué ni volé ». Car une autre question nous est alors posée : « Quel bien aurais-je pu faire et n’ai-je pas fait ? » On est saisi de vertige en réalisant cela. On mesure alors à quel point on a besoin que la faveur de Dieu s’exerce à notre égard sur un autre fondement que le système de valeurs « religieux » mis en place dans nos vies.
Faire le bien, c’est tout d’abord accomplir les œuvres que dieu attend de nous. Or, l’œuvre de Dieu, c’est croire en Jésus, celui qu’il a envoyé.
(Jean 6.28-29).
[28 Ils lui dirent: «Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu?»
29 Jésus leur répondit: «L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.»]
De là découle un désir d’aimer notre prochain, nourri par la volonté d’honorer Christ.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Guy Gentizon)