QUELLE DELIVRANCE ? [MQ]

QUELLE DELIVRANCE ?

Le malheur atteint souvent le juste ;

mais l’Eternel l’en délivre toujours.

 (Psaume 34.20)

Lecture proposée : (Psaume 34.12-23

¹² Venez, mes fils, écoutez-moi:
je vous enseignerai la crainte de l'Eternel.
¹³ *Qui donc aime la vie
et désire voir des jours heureux?
¹⁴ Alors préserve ta langue du mal
et tes lèvres des paroles trompeuses,
¹⁵ détourne-toi du mal et fais le bien,
recherche la paix et poursuis-la.
¹⁶ Les yeux de l'Eternel sont sur les justes
et ses oreilles sont attentives à leur cri,
¹⁷ mais il se tourne contre ceux qui font le mal 
pour effacer leur souvenir de la terre.
¹⁸ Quand les justes crient, l'Eternel entend,
et il les délivre de toutes leurs détresses.
¹⁹ L'Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé,
et il sauve ceux dont l'esprit est abattu.
²⁰ Beaucoup de malheurs atteignent le juste,
mais l'Eternel l'en délivre toujours:
²¹ il garde tous ses os,
*aucun d'eux n'est brisé.
²² Mais le malheur fait mourir le méchant,
les ennemis du juste sont condamnés.
²³ L'Eternel rachète l'âme de ses serviteurs,
et tous ceux qui cherchent refuge en lui échappent à la condamnation.

Si nous avons considéré la foi comme une garantie du bonheur, nous avons eu très vite l’occasion de déchanter. Nombreux, au contraire, sont les malheurs du juste. (Psaume 34.20 (Osty)). Plus nombreux, peut-être, que les malheurs de l’impie.

En quoi donc le chrétien est-il pourtant bienheureux ? Tout d’abord parce qu’en toutes choses, il faut considérer la fin. Ensuite, en ce que le croyant authentique vit d’espérance. Telle est l’optique des béatitudes : ils seront consolés, rassasiés, héritiers du  Royaume de Dieu. Le chrétien sait que le moment présent avec ses souffrances ne peut entrer en comparaison avec la gloire qui lui est réservée. Il est, par surcroît, certain de l’intervention divine. De tous les malheurs, Yahweh le délivre. (Psaume 34.20 (Osty)).

²⁰ Beaucoup de malheurs atteignent le juste,
mais l'Eternel l'en délivre toujours (Segond21)

Nous pouvons en être assurés, à condition de comprendre que la délivrance ne signifie pas toujours la guérison ou la solution de nos problèmes, mais souvent, bien plus : la force pour supporter, surmonter, voire pour accueillir avec joie l’épreuve qu’il permet. La joie au sein des difficultés ou de l’infirmité est délivrance plus belle, plus extraordinaire que la santé, la prospérité ou le succès. Nous avons besoin de le réentendre souvent, car notre nature l’oublie volontiers.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)