QUATRE AMIS DE JESUS
Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier.
(1 Jean 4.19)
Lecture proposée : (Luc 10.38-42)
38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme du nom de Marthe l'accueillit dans sa maison. 39 Elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu'il disait.
40 Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit: «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de venir m'aider.»
41 Jésus lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses, 42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée.»
( Jean 12.1-3)
1 Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où était Lazare qu'il avait ressuscité. 2 Là, on lui offrit un repas; Marthe servait et Lazare était parmi ceux qui se trouvaient à table avec lui. 3 Marie prit un demi-litre d'un parfum de nard pur très cher, en versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
Sur cinq feuillets, je vous propose un petit voyage dans le temps et l’espace à Béthanie, près de Jérusalem, du temps où Jésus était sur cette terre. Une certaine Marthe y avait une maison. Il se pourrait qu’elle ait été l’épouse de Simon, un homme probablement guéri de sa lèpre par Jésus. En tout cas, elle était la sœur de Lazare et de Marie. Jésus aimait se rendre à Béthanie. C’est lui qui était venu vers nos amis, et eux, ils l’avaient accueilli !
Si nous sommes venus à Jésus, c’est qu’il nous a cherchés, comme un berger le fait pour ses brebis perdues, il nous a aimés le premier ! Lui-même affirme : Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. (Jean 6.44). Une inquiétude : Et s’il n’attirait pas nos bien-aimés ? Jésus lui-même nous rassure : Quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. (Jean 12.32).
Mais alors, pourquoi tous ne sont-ils pas attirés ? Nous ne pouvons pas prétendre avoir tout compris, mais cette attirance de mon Sauveur me semble plus ressembler à celle, douce et tendre, que mon épouse exerce sur moi, qu’à celle, toute mécanique et impersonnelle d’un aimant sur un clou ! Jésus avait exercé un puissant attrait sur Marthe, Simon, Marie et Lazare. Et ceux-ci l’avaient accueilli dans leur vie et l’aimaient en retour ! Comme nous, n’est-ce pas ?
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Claude Schneider)
