LE MIRACLE DE LA GRÂCE

 

Quand mon âme était abattue au-dedans de moi, je me suis souvenu de l’Eternel.   (Jonas 2.8)

 

Lecture proposée : (Jonas 2)

Jonas 2 (Segond 21)

Jonas dans le poisson

1 L'Eternel fit venir un grand poisson pour avaler Jonas, et *Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson. 2 Du ventre du poisson, Jonas pria l'Eternel, son Dieu, 3 en disant:
«Dans ma détresse j'ai fait appel à l'Eternel,
et il m'a répondu.
Du milieu du séjour des morts j'ai appelé au secours,
et tu as entendu ma voix.
4 Tu m'as jeté dans l'abîme, dans les profondeurs de la mer,
et les courants m'ont environné;
toutes tes vagues et tous tes flots sont passés sur moi.
5 Je disais: ‘Je suis chassé loin de ton regard',
mais je verrai encore ton saint temple.
6 »L'eau m'a couvert jusqu'à m'enlever la vie.
L'abîme m'a enveloppé,
les algues s'enroulaient autour de ma tête.
7 Je suis descendu jusqu'aux racines des montagnes.
Les verrous de la terre m'enfermaient pour toujours,
mais tu m'as fait remonter vivant du gouffre,
Eternel, mon Dieu!
8 »Quand mon âme était abattue en moi,
je me suis souvenu de l'Eternel,
et ma prière est parvenue jusqu'à toi,
dans ton saint temple.
9 Ceux qui s'attachent à des idoles sans consistance
éloignent d'eux la bonté.
10 Quant à moi, je t'offrirai des sacrifices avec un cri de reconnaissance,
j'accomplirai les vœux que j'ai faits.
Le salut vient de l'Eternel.»
11 L'Eternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre.


Notes de la Bible Segond 21

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique.
Jonas 2

  • 2.1 Jonas fut… poisson : cité par Jésus en Matthieu 12.40 à propos de sa mort et de sa résurrection. [En effet, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans la terre]

 

 

Y a-t-il assez de grâce pour des prophètes déserteurs ? Le poisson de Jonas -l’histoire est confirmée par le Fils de Dieu- représente le miracle de la grâce. La mort débouche sur la résurrection. Tel un nouveau-né, le prophète est craché sur une plage en terre sainte. Lui aussi a « profité » de cette grâce coûteuse qui libère le coupable en transférant son péché sur l’innocent. Lui qui était seul dans sa désobéissance se retrouve dans la présence de Dieu.

 

Enfin, il prie. Et quelle prière ! Quinze renvois à onze psaumes en huit versets, tirés du trésor de son cœur. Au fait, quel est le trésor dans lequel nous puisons ? le livre de Jonas est lu dans la synagogue pour la journée du Yom Kippour. Il veut dire : « Nous avons fait faillite. Mais dans ta grâce, pardonne et renouvelle ! »

 

Que veut-il dire en Jonas 2.9 : Ceux qui s’attachent à des vanités de néant se privent de la grâce ? Pense-t-il déjà aux idolâtres de Ninive, ou encore à la vanité de son propre cœur qui l’a poussé à fuir Dieu ? Mais maintenant tout change. Il tiendra parole : J’accomplirai les vœux que j’ai faits. (Jonas 2.10).

 

Où nous  conduit la poursuite du néant dans notre vie ? A nous priver de la grâce de Dieu. Et Dieu nous laisse nous enfoncer jusqu’à ce que nous soyons prêts à revenir, même « au fond de la fosse ». La grâce qui sauve sanctifie.

 

Extrait des « Méditations Quotidiennes – Egbert Egberts)

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