CONCILIANT [MQ]

CONCILIANT 

J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche à être d’un même sentiment dans le Seigneur.

(Philippiens 4.2)

Lecture proposée : (Philipiens 2.1-16)

¹ S'il y a donc de l'encouragement en Christ, s'il y a de la consolation dans l'amour, s'il y a une communion de l'Esprit, s'il y a de la tendresse et de la compassion, ² rendez ma joie parfaite en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur, une unité de pensée. ³ Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d'une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes. ⁴ Que chacun de vous, au lieu de regarder à ses propres intérêts, regarde aussi à ceux des autres.
⁵ Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ:
⁶ lui qui est de condition divine,
il n'a pas regardé son égalité avec Dieu
comme un butin à préserver,
⁷ mais il s'est dépouillé lui-même
en prenant une condition de serviteur,
en devenant semblable aux êtres humains.
Reconnu comme un simple homme,
⁸ il s'est humilié lui-même
en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort,
même la mort sur la croix.
⁹ C'est aussi pourquoi Dieu l'a élevé à la plus haute place
et lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom
¹⁰ afin qu'au nom de Jésus
chacun plie le genou
dans le ciel, sur la terre et sous la terre
¹¹ et que toute langue reconnaisse
que Jésus-Christ est le Seigneur,
à la gloire de Dieu le Père.
¹² Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement quand j'étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent, mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect. ¹³ En effet, c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant.
¹⁴ Faites tout sans murmures ni contestations ¹⁵ afin d'être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu d'une génération perverse et corrompue. C'est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux ¹⁶ en portant la parole de vie. Je pourrai alors être fier, le jour de Christ, de n'avoir pas couru ni travaillé pour rien.

Je garde encore en mémoire mon maître d’école du CM2 ! Cinquante après, je revois son écoute qui nous conduisait dans une discipline d’écoute, son respect qui alimentait le nôtre. Il s’intéressait à chacun. Sans crier, avec douceur, il savait nous freiner ou nous stimuler. Sa bienveillance transpirait… Quand on est enfant, on perçoit les sentiments ; quand on  est adulte, on les analyse ! Ce qui est caché se révèle plus tard. « La vérité est fille du temps », disait le poète ancien… (Autu-Gelle, Livre XXI, chapitre 11).

Parmi nous, malgré notre but commun de servir le Seigneur, nous pouvons être en désaccord. Nos intentions sont une, mais parfois dans la manière, nous divergeons… Assurément, la conviction et le courage nourrissent la persévérance. Et l’œuvre du Seigneur réclame de la ténacité. Mais quand nous laissons entrer en nous une part d’orgueil, d’amour propre, un manque de considération voire d’antipathie à l’égard de l’autre, elle se transforme en entêtement. Adultes en Christ, nous sommes appelés à la bienveillance, à un esprit de concorde et non à une rigidité de cœur, une obstination coupable et sourde. Tendons à être d’un même sentiment, d’un même amour, d’une même âme, d’une même pensée. (Philippiens 2.2). Soyons conciliants. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui (Matthieu 5.41), dit Jésus. 

 (Extrait des « Méditations Quotidiennes – Dominique Moreau