AS-TU PENSE A MOI ?
Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
(Matthieu 26.39)
Lecture proposée : (Matthieu 26.37-42)
37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée et il commença à être saisi de tristesse et d'angoisse. 38 Il leur dit alors: «Mon âme est triste à en mourir. Restez ici, éveillés avec moi.»
39 Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette prière: «Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.»
40 Il revint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et dit à Pierre: «Vous n'avez donc pas pu rester éveillés une seule heure avec moi! 41 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l'homme est faible.»
42 Il s'éloigna une deuxième fois et fit cette prière: «Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne [de moi] sans que je la boive, que ta volonté soit faite!»
43 Il revint et les trouva encore endormis, car ils avaient les paupières lourdes.
44 Il les quitta, s'éloigna de nouveau et pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
45 Puis il revint vers ses disciples et leur dit: «Vous dormez maintenant et vous vous reposez! Voici, l'heure est proche et le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs. 46 Levez-vous, allons-y! Celui qui me trahit s'approche.»
47 Il parlait encore quand Judas, l'un des douze, arriva avec une foule nombreuse armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et par les anciens du peuple. 48 Celui qui le trahissait leur avait donné ce signe: «L'homme auquel je donnerai un baiser, c'est lui. Arrêtez-le!» 49 Aussitôt, il s'approcha de Jésus en disant: «Salut, maître!», et il l'embrassa.
Je discute avec un pasteur qui me raconte un dialogue peu banal avec le Seigneur. Il était gravement malade sans savoir de quoi, avec des douleurs qu’il ne supportait plus.
- Reprends-moi Seigneur, je souffre trop
Celui-ci lui pose des questions :
- Que deviendront tes enfants ?
- Seigneur, ils sont grands maintenant.
- Et ton épouse ?
- Seigneur, elle a encore des années à vivre, peut-être trouvera-t-elle quelqu’un d’autre.
- Et l’église ?
- Seigneur, personne n’est indispensable, elle saura se débrouiller sans moi ou trouver un autre pasteur.
- Et moi, as-tu pensé à moi ? Là le pasteur est interloqué…
- A toi, pourquoi devrais-je penser à toi ?
- Et si je veux que tu continues à vivre afin de poursuivre mon œuvre, témoigner, apporter la lumière autour de toi ?
Ce fut comme un coup de tonnerre inattendu :
- D’accord Seigneur, si c’est ce que toi tu veux, je ne peux qu’accepter et continuer à vivre.
En peu de temps il fut rétabli, presque miraculeusement, les médecins eux-mêmes ne comprenaient pas. Peut-être qu’au travers de ces quelques lignes, le Seigneur te demande la même chose, concernant ta santé, ou une direction que tu veux prendre ou un autre sujet ? « As-tu pensé à moi, est-ce que mon avis compte pour toi ? » dit le Seigneur.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Bernard Delépine)