DIEU SE SERT DES CIRCONSTANCES [MQ]

DIEU SE SERT DES CIRCONSTANCES

Toutefois pas ma volonté, mais la tienne. (Luc 22.42)

Lecture proposée : (Genèse 50.15-21)

¹⁵ Quand les frères de Joseph virent que leur père était mort, ils se dirent: «Si Joseph nous prenait en haine et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait!» ¹⁶ Et ils firent dire à Joseph: «Ton père a donné l'ordre suivant, avant de mourir: ¹⁷ ‘Voici ce que vous direz à Joseph: Oh! Pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t'ont fait du mal!' Pardonne maintenant le crime des serviteurs du Dieu de ton père!» Joseph pleura à l'écoute de leur message.
¹⁸ Ses frères vinrent eux-mêmes se jeter à ses pieds et dire: «Nous sommes tes serviteurs.» ¹⁹ Joseph leur dit: «N'ayez pas peur! Suis-je en effet à la place de Dieu? ²⁰ Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l'a changé en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. ²¹ Désormais, n'ayez donc plus peur: je pourvoirai à vos besoins et à ceux de vos enfants.» C'est ainsi qu'il les réconforta en parlant à leur cœur.

Nous ne prenons pas toujours garde aux circonstances, pensant que c’est « le hasard de la vie ». L’autre soir une voisine que l’on ne connaît pas sonne chez nous : « C’est à vous les voitures devant, un véhicule vient d’arracher les rétroviseurs et s’est enfui ». Nous constatons en effet que deux rétros sont inutilisables.

Le lendemain, alors que je m’affaire à la réparation des rétros, la même voisine m’accoste et me demande : « Est-ce que vous faites toujours des réunions ? ». « Oui », lui répondis-je. ». Est-ce que vous pourriez visiter mon mari à l’hôpital, il est en phase terminale de cancer ? ».

Deux jours plus tard, de nouveau, la sonnette sonne de manière intempestive, c’est le voisin d’en face qui demande de l’aide. Il vient de perdre son pouce en travaillant avec une scie circulaire. Je vais chez lui, cherche dans le gravier son pouce que j’enveloppe et hop, je l’emmène aux urgences. Il râlait de ce qui lui arrivait en disant : « D’abord mon fils, maintenant moi » !. De retour, je demande à son épouse ce qu’il en est du fils. Suite à un accident, après trois semaines dans le coma, il va mal. Tous les deux étaient reconnaissants des visites et des prières.

Le reste appartient au Seigneur. Il met peut-être devant vous des circonstances pas très agréables au premier abord mais avec lui cherchons à les faire fructifier pour sa gloire.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Bernard Delépine)