COMME UN PETIT ENFANT [MQ]
COMME UN PETIT ENFANT
Jésus dit :
Laissez les petits enfants,
et ne les empêchez pas de venir à moi ;
car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.
(Matthieu 19.14)
Lecture proposée : (Matthieu 18.1-5)
1 A ce moment-là, les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent: «Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux?»
2 Jésus appela un petit enfant, le plaça au milieu d'eux 3 et dit: «Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. 4 C'est pourquoi, celui qui se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux, 5 et celui qui accueille en mon nom un petit enfant comme celui-ci m'accueille moi-même.
« Jean aussi brebis du Seigneur ! » L’enfant s’était levé et, le doigt pointé sur sa poitrine, avait lancé ces quelques mots, à la surprise de la monitrice de l’école du dimanche. Oui , elle était ébahie car Jean, elle l’avait un peu oublié quand elle avait parlé de Jésus, le bon Berger, aux enfants assis autour d’elle. Jusque-là il fallait plutôt veiller à ce que ce garçon de dix ans ne dérange pas les autres, car Jean était un enfant « pas comme les autres ». Son handicap mental était bien souvent une source de soucis pour elle. Que comprenait-il ? Etait-ce même une bonne chose qu’il soit au milieu d’eux plutôt qu’à la garderie des petits ? « Jean aussi… ! ».
Comprendre Dieu, son message d’amour et de pardon, ce n’est pas une affaire d’intelligence. L’évangile de Jésus-Christ est pour tous, pour vous, pour moi, pour les malades et les bien-portants, pour les jeunes et les vieux, pour les doués et pour les oubliés de la vie.
Laissez venir à moi les petits enfants : Jésus accueille, pas d’exclusivité ! Quel accueil réservez-vous à tous ces petits qui vous entourent ? Ne ressemblons-nous pas si souvent aux Douze, soucieux de pouvoir tranquillement s’occuper des affaires sérieuses des adultes ?
Le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Albert Lentz)