LA MISERICORDE EST PLUS FORTE

 

La miséricorde triomphe du jugement  (Jacques 2.13 LS)

 

Lecture proposée : (Jacques 2.8-13

8 Si vous accomplissez la loi royale d'après l'Ecriture: Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. 9 Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché; la loi vous dénonce comme étant coupables. 10 De fait, la personne qui obéit à toute la loi mais qui pèche contre un seul commandement est en faute vis-à-vis de l'ensemble. 11 En effet, celui qui a dit: Tu ne commettras pas d'adultère a aussi dit: Tu ne commettras pas de meurtre. Si tu ne commets pas d'adultère mais que tu commettes un meurtre, tu es coupable d'infraction à la loi.
12 Parlez et agissez comme des personnes appelées à être jugées par une loi de liberté, 13 car le jugement est sans compassion pour qui n'a pas fait preuve de compassion. La compassion triomphe du jugement.

 

DE LA PAROLE…

 

Lorsque quelqu’un pèche contre nous, nous éprouvons un vif besoin que justice soit faite. Nous voulons que ce péché soit reconnu, qu’il y ait repentance visible et réparation. Nous examinons les faits et gestes de l’autre pour être sûrs de ne pas subir de préjudice.

 

Cependant, lorsque nous péchons à notre tour contre quelqu’un d’autre, notre réaction est radicalement différente. Le sentiment qui domine alors, c’est la compassion. Nous espérons que les gens nous traiteront avec indulgence, puisque, après tout, seules les personnes amères ou promptes à juger se braquent pour de petites choses. Nous oublions facilement à quel point nous sommes souvent intransigeants nous-mêmes.

 

Jésus nous demande d’adopter à l’égard des offenseurs la même indulgence dont nous faisons preuve à notre propre égard. Faites pour les autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous » (Luc 6.31) [Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le [vous aussi] de même pour eux.]. Ce sens de la justice que nous avons lorsque nous sommes lésés, Dieu lui-même l’a assumé et l’a déversé sur le crucifié. La question n’et plus de notre ressort. Dieu a déclaré une fois pour toutes que c’était à lui d’exercer la justice, et non à nous. Il ne nous reste que la compassion. Et Dieu merci pour cela. C’est tout ce dont nous avons besoin.

 

AUX ACTES…

 

Le jugement de Dieu est le prolongement naturel de sa justice. Cela fait partie de son caractère. Mais sa miséricorde dépasse sa justice. Seul Dieu était capable de concevoir un plan qui lui permette d’exercer son jugement de façon aussi bienveillante. Il a subi lui-même la condamnation, dans sa propre chair. Son jugement s’appuyait sur la grâce.

 

Nous aussi, laissons notre bienveillance prendre le pas sur notre indignation. Dieu nous a tracé un chemin sûr pour pratiquer la grâce, mais aucun pour exercer le jugement.

 

La prochaine fois que vous aurez besoin de l’indulgence d’autrui, notez bien ce que vous ressentez. Puis souvenez-vous en quand on vous outragera. Vous donnerez la victoire de la miséricorde à votre propre cœur. Et vous comprendrez le cœur de Dieu.

 

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)

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