STOP ! IL Y EN A TROP !
Alors tous les hommes habiles… vinrent dire à Moïse : Le peuple apporte beaucoup plus qu’il le faut pour exécuter l’ouvrage que l’Eternel a ordonné de faire. (Exode 36.5)
Lecture proposée : (Exode 36.1-7)
1 »Betsaleel, Oholiab et tous les artisans en qui l'Eternel a mis de l'habileté et de l'intelligence pour savoir faire ces travaux réaliseront les objets destinés au service du sanctuaire en se conformant à tous les commandements de l'Eternel.»
2 Moïse appela Betsaleel, Oholiab et tous les artisans dans l'esprit desquels l'Eternel avait mis de l'habileté, tous ceux dont le cœur était disposé à s'appliquer à ce travail pour le réaliser. 3 Ils prirent devant Moïse toutes les offrandes qu'avaient apportées les Israélites pour faire les objets destinés au service du sanctuaire. Chaque matin, on apportait encore à Moïse des offrandes volontaires. 4 Alors tous les hommes habiles qui réalisaient tous les travaux du sanctuaire quittèrent chacun l'ouvrage auquel ils étaient occupés 5 et vinrent dire à Moïse: «Le peuple apporte beaucoup plus qu'il ne faut pour réaliser le travail que l'Eternel a ordonné de faire.» 6 Moïse fit faire cette proclamation dans le camp: «Que personne, homme ou femme, ne prépare plus d'offrandes pour le sanctuaire.» On empêcha ainsi le peuple d'en apporter. 7 Les objets préparés suffisaient pour tous les travaux à réaliser, et il y en avait même trop.
Pour construire tout ce qui se rapportait au saint Tabernacle, il fallait trouver des choses bien précieuses et que l’on ne rencontre pas au désert ! Or, le peuple dont nous avons dit, hier, la générosité ne cessa d’apporter les offrandes correspondantes de telle façon qu’il fallut en stopper l’afflux. Voilà qui laisse songeur. Connaissez-vous beaucoup d’églises où l’on doit demander aux fidèles de ne plus rien apporter ? J’en ai connu une qui suspendit les collectes. Mais elle n’avait plus de construction en vue ni d’ouvrier à plein temps à rémunérer !
Qu’est-ce qui manque pour qu’une telle abondance d’offrandes se produise chez nous ? Nous l’avons vu hier : ce sont des cœurs animés d’un véritable amour pour le Maître. Ne pensons pas que la pingrerie a pour cause l’indigence. Elle est en vérité, la pauvreté d’amour pour Dieu. Ne nous posons pas la question en pensant à d’autres. Pensons à nous. Qu’en est-il de notre amour si on le mesure au pourcentage de notre salaire que nous rendons à Dieu ? Dans quelle mesure mon existence lui est-elle donnée, abandonnée ? Compte-t-il vraiment plus, dans ma vie, que toute le reste ? Suis-je certain qu’aucune œuvre pour lui n’est freinée à cause de ce que je ne donne pas ?
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)