NE PAS RATER L’OCCASION [MQ]
NE PAS RATER L’OCCASION
Rachetez le temps,
car les jours sont mauvais.
(Ephésiens 5.16)
Lecture proposée : (2 Timothée 4.1-5)
1 [C'est pourquoi] je t'en supplie, devant Dieu et devant [le Seigneur] Jésus-Christ qui doit juger les vivants et les morts au moment de sa venue et de son règne: 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, qu'elle soit favorable ou non, réfute, reprends et encourage. Fais tout cela avec une pleine patience et un entier souci d'instruire. 3 En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d'enseignants conformes à leurs propres désirs. 4 Ils détourneront l'oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. 5 Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, accomplis la tâche d'un évangéliste, remplis bien ton ministère.
Les Grecs, dans l’Antiquité, avaient une statue plutôt étrange nommée Opportunité (Occasion). En effet, de face, le visage était entouré d’une longue chevelure. Par contre, le crâne, derrière, était nu. Cette particularité voulait indiquer que l’on peut saisir l’occasion par les cheveux lorsqu’elle se présente, mais que ce n’est plus possible, une fois qu’elle est passée. De là, vraisemblablement l’expression venue jusqu’à nous : « Saisir l’occasion par les cheveux ». Paul le disait déjà dans les Epîtres aux Ephésiens et aux Colossiens avec son invitation à racheter le temps. Il s’agit bien de mettre à profit le temps présent. Parce que l’occasion perdue ne se rattrape jamais.
Cela est vrai en ce qui concerne le salut. Dieu nous accorde les occasions de comprendre et de saisir son pardon avec sa grâce. Dans sa bonté, il peut les renouveler, mais celle que l’on méprise est peut-être la dernière.
Or voilà que cela est vrai également pour le service et le témoignage. Ce que Paul écrit à Timothée concerne un serviteur de Dieu, mais tout chrétien est appelé à témoigner tout aussi urgemment en saisissant l’occasion – comme dit l’apôtre – favorable ou non ! L’argument tient en quatre mots : les jours sont mauvais ! Le mal, l’erreur ne perdent pas une minute. Comment laisserions-nous passer l’occasion de rendre témoignage de la vérité ?
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)