REHABILITATION [MQ]
REHABILITATION
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation
pour ceux qui sont en Jésus-Christ
(Romains 8.1)
Lecture proposée : (Luc 19.1-10)
1 Jésus était entré dans Jéricho et traversait la ville. 2 Or, un homme riche appelé Zachée, chef des collecteurs d'impôts, 3 cherchait à voir qui était Jésus, mais il n'y parvenait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. 4 Il courut en avant et monta sur un sycomore pour voir Jésus, parce qu'il devait passer par là.
5 Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux, [le vit] et lui dit: «Zachée, dépêche-toi de descendre, car il faut que je m'arrête aujourd'hui chez toi.» 6 Zachée s'empressa de descendre et l'accueillit avec joie.
7 En voyant cela, tous murmuraient en disant: «Il est allé loger chez un homme pécheur.» 8 Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: «Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens et, si j'ai causé du tort à quelqu'un, je lui rends le quadruple.»
9 Alors Jésus dit à son propos: «Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que lui aussi est un fils d'Abraham. 10 En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»
Neot Kedumim est une réserve naturelle des arbres de la Bible en Israël. La guide juive nous a montré un figuier, précisant que le mot hébreu shikmah utilisé pour désigner cet arbre, signifiait réhabilitation. Bouleversant lorsqu’on pense au récit de la rencontre de Jésus avec Zachée, chef des péagers de Jéricho, homme détesté de ses concitoyens, considéré comme traître au service de l’occupant romain. (Luc 19.1-10). En le priant de descendre de son figuier pour prendre un moment avec lui, Jésus le réhabilitait à ses propres yeux et aux yeux des habitants de Jéricho. Sa vie en fut transformée.
Il y a peu, je me suis retrouvé avec un jeune adulte d’arrière-plan musulman qui m’a partagé son témoignage. A l’âge de treize ans, un copain d’école lui avait parlé de Jésus. Il s’était alors donné à lui, suscitant la colère de sa famille. Il dut fuir son domicile pour quelques semaines. A son retour au foyer, il ne put tenir ses engagements.
S’ensuivirent dix années d’errance, de culpabilité. Lorsqu’il commença l’université, un chrétien engagé tenta de lui parler de l’Evangile. Cela le mit mal à l’aise. Il l’a donc d’abord évité, convaincu que, de toute façon, il avait perdu son salut à cause de son infidélité. Mais il accepta ensuite la main tendue et comprit qu’en Christ le pardon et la réhabilitation lui étaient acquis.
(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Guy Gentizon)