LA DISCIPLINE DE L’ACCLAMATION (DSP)

LA DISCIPLINE DE L’ACCLAMATION

Oh ! qu’il est heureux le peuple qui sait t’acclamer. Eternel, à ta lumière il peut cheminer.

(Psaume 89.16)

Lecture proposée : (Psaume 89.15.19)

¹⁵ La justice et le droit forment la base de ton trône,
la bonté et la vérité sont devant toi.
¹⁶ Heureux le peuple qui sait t'acclamer:
il marche à ta lumière, Eternel,
¹⁷ il se réjouit sans cesse à cause de ton nom
et tire gloire de ta justice,
¹⁸ car c'est toi qui fais sa beauté et sa puissance;
c'est ta faveur qui relève notre force.
¹⁹ Notre protecteur est à l'Eternel,
notre roi appartient au Saint d'Israël.

DE LA PAROLE…

Beaucoup d’entre nous sommes pessimistes de nature. Le verre est toujours à moitié vide… si ce n’est complètement ! Nous voyons l’étendue de nos besoins bien plus facilement que la façon dont Dieu y répond. Nous savons qu’il nous a bénis, bien sûr. Simplement, nous oublions vite ses bénédictions et ressassons ce qui nous manque encore.

Quand nous montrons un tel pessimisme, il est rare que nous percevions notre attitude pour ce qu’elle est : un péché.    Nous la considérons comme une bizarrerie de notre nature humaine, un trait de notre personnalité, plutôt qu’un problème spirituel. Mais en réalité, le problème est profondément spirituel et il est sérieux. Il consiste à ne pas remercier Dieu pour sa bonté aussi souvent qu’il le faudrait. Cette attitude est la racine du péché qui a tant mécontenté Dieu quand les Israélites l’ont commis dans le désert : le péché de se plaindre.

Ce psaume donne la voie de la sagesse. Il montre le chemin permettant de sortir du désert du mécontentement. Au lieu de souligner l’étendue de nos besoins, cette sagesse fixe nos regards sur nos bénédictions. Elle nous dit d’acclamer Dieu, de reconnaître à haute voix qui il est. Quand nous le faisons, sa présence devient une plus grande réalité pour nous -plus grande qu’elle ne l’était autrefois et plus grande que toutes nos causes d’insatisfaction. Ceux qui apprennent à l’acclamer apprennent la réalité du Dieu tout-suffisant. En clair, nous devenons des personnes joyeuses. Ou, comme dit le psaume, nous sommes heureux, bénis.

AUX ACTES…

En général les êtres humains sont soit entraînés vers le bas dans un cycle de déception, soit vers le haut dans un cycle de bénédiction. Quand nous fixons nos regards sur nos besoins, nous perdons de vue la bienveillance de Dieu et nous ne sommes pas prêts à recevoir davantage de sa bonté. Quand nous fixons nos regards sur les bénédictions, non seulement nous nous sentons plus heureux, mais nous recevons en supplément la plus grande bénédiction, celle de connaître Dieu. Nous nous attendons à recevoir plus encore, et Dieu est heureux de donner à ceux qui le reconnaissent avec fidélité.

(Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)