JUGER LES AUTRES [MQ]

JUGER LES AUTRES

On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. 

 (Marc 4.24)

Lecture proposée : (Jacques 1.22-27)

²² Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. ²³ En effet, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il ressemble à un homme qui regarde son visage dans un miroir ²⁴ et qui, après s'être observé, s'en va et oublie aussitôt comment il était. ²⁵ Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui a persévéré, celui qui n'a pas oublié ce qu'il a entendu mais qui se met au travail, celui-là sera heureux dans son activité.
²⁶ Si quelqu'un [parmi vous] croit être religieux alors qu'il ne tient pas sa langue en bride mais trompe son propre cœur, sa religion est sans valeur. ²⁷ La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à s'occuper des orphelins et des veuves dans leur détresse et à ne pas se laisser souiller par le monde.

Le Seigneur demande que ses enfants apprennent à bien le connaître avant de prendre la décision de le servir. Il importe, en effet, d’être conscients de nos difficultés pour marcher et progresser dans la vie chrétienne, et il convient de nous rende compte du fait qu’il y a suffisamment à faire avec nous-mêmes.

Cela nous permettrait d’être beaucoup plus indulgents envers notre prochain.

Juger les autres, se montrer sévère et intransigeant à leur égard, mettre en évidence leurs défauts en oubliant leurs qualités sont une forme d’orgueil puisque c’est se croire supérieur. C’est être rempli de méchanceté lorsque l’on trouve un malin plaisir à étaler leurs défauts, et faire le jeu du diable. C’est enfin déshonorer le Seigneur et porter un jugement contre soi-même, quand après avoir critiqué sans mesure notre frère et découvert sa nudité sans pudeur, nous nous retrouvons pour participer à la Cène.

C’est ce que nous rappelle le texte de ce jour. Plus nous avons été sévères envers nos frères, plus nous devons nous attendre à ce que Dieu le soit à notre égard. N’est-il pas préférable d’user de bonté, d’amour, de patience en toutes circonstances, de prendre le « miroir » de Dieu et d’y plonger nos regards pour nous voir tels que nous sommes ? Que de larmes et de douleurs seraient ainsi évitées dans nos familles et nos églises.

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Albert Nouguier)