C’EST L’HISTOIRE DE MA VI(LL)E [MQ]

C’EST L’HISTOIRE DE MA VI(LL)E

Et, dès ce jour, le nom de la ville sera : l’Eternel est ici.

(Ezéchiel 48.35)

Lecture proposée : (Matthieu 7.24-27)

 ²⁴ »C'est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. ²⁵ La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison; elle ne s'est pas écroulée, parce qu'elle était fondée sur le rocher. ²⁶ Mais toute personne qui entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique ressemblera à un fou qui a construit sa maison sur le sable. ²⁷ La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison; elle s'est écroulée et sa ruine a été grande.»

Voilà le dernier verset du livre d’Ezéchiel. J’ai trouvé intéressant que ce livre prophétique -obscur par moments – se conclue de manière aussi nette. Cela m’a alors interpellée sur le livre de ma vie. Est-ce que à la fin de mon parcours, les gens pourront dire que toute la ville que j’ai construite au cours de ma vie (par le biais de ma famille, de mon travail, de mes amis, de mon église) témoigne du fait que Dieu y régnait ? En d’autres termes, est-ce que toute ma vie reflète l’amour de Dieu et vise à le glorifier, ou bien n’y est-il question que de moi, de ma personne et de mes sentiments ?

 Je vous encourage à vous demander sincèrement ce qu’il en est de votre vie. Il n’est jamais trop tard avec Dieu pour  changer de cap et lui demander de venir rayonner dans votre vie sur tous les gens que vous côtoyez au quotidien, du moment que vous faites cela pour lui rendre honneur et gloire à lui seul. La question est : Comment voulez-vous appeler votre ville ? « L’Eternel est ici » ou bien « Un mortel était ici » ?

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Méryl Sutherland)