REDEVENIR ESCLAVES ?

REDEVENIR ESCLAVES ?

Aujourd’hui l’Eternel te livrera entre mes mains.

 (1 Samuel 17.46)

Lecture proposée : (1 Samuel 17.39-51)

³⁹ David ceignit l'épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n'avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa.
   ⁴⁰ Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s'avança contre le Philistin. ⁴¹ Le Philistin s'approcha peu à peu de David, et l'homme qui portait son bouclier marchait devant lui. ⁴² Le Philistin regarda, et lorsqu'il aperçut David, il le méprisa, ne voyant en lui qu'un enfant, blond et d'une belle figure. ⁴³ Le Philistin dit à David: Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons ? Et, après l'avoir maudit par ses dieux, ⁴⁴ il ajouta: Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. ⁴⁵ David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée. ⁴⁶ Aujourd'hui l'Éternel te livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête ; aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu. ⁴⁷ Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Éternel sauve. Car la victoire appartient à l'Éternel. Et il vous livre entre nos mains.
   ⁴⁸ Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin. ⁴⁹ Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde ; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre. ⁵⁰ Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin ; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d'épée à la main. ⁵¹ Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite.

Une onction qui ne change rien… et qui change tout. David a été oint pour être roi d’Israël. Mais quel changement cela produit-il ?  Il garde toujours les moutons de son père ! Son frère aîné ne semble pas plus impressionné que ça ! (1 Samuel 17.28) [²⁸ Éliab, son frère aîné, qui l'avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit: Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais ton orgueil et la malice de ton coeur. C'est pour voir la bataille que tu es descendu.].

Notre onction ( 2 Corinthiens 1.21-22) [²¹ Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu, ²² lequel nous a aussi marqués d'un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l'Esprit.] ne semble pas non plus faire beaucoup de différence ! Mais dès qu’apparaît Goliath pour semer la peur, tout change. L’oint de Dieu entend la Parole de Dieu. Qui peut relever le défi ? Ca ne change rien ?

Une foi qui déplace des montagnes. Pour déplacer la montagne, David commence  par déplacer… cinq pierres. Ce n’est presque rien ! Sauf qu’il était entraîné. Lions et ours l’avaient préparé à ce défi. Après tout, la foi n’est pas de l’amateurisme. David semble être le seul à comprendre la situation.

Retourner à l’esclavage ? L’oint de Dieu comprend la Parole de Dieu. Une victoire qui réveille l’ennemi. Cette victoire est la clé pour tout ce qui va suivre. Nous voyons l’exultation de la victoire. Mais sommes-nous prêts à en payer le prix d’une vie difficile ? Un géant terrassé n’est pas la fin de la guerre ! La victoire finale est seulement au retour de Jésus. L’oint de Dieu tient ferme par la Parole de Dieu. L’ennemi cherche à nous endormir, à nous séduire, à nous enchaîner. Comment allons-nous réagir ? En oints de Dieu ?

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Egbert Egberts )