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20 mai 2020

UNE REPONSE SANS APPEL [MQ]

UNE REPONSE SANS APPEL

 

C’est assez, ne me parle plus de cette affaire !

(Deutéronome 3.26)

 

Lecture proposée : (Hébreux 11.13-18)

13 C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir reçu les biens promis, mais ils les ont vus et salués de loin, et ils ont reconnu qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. 14 Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. 15 S'ils avaient eu la nostalgie de celle qu'ils avaient quittée, ils auraient eu le temps d'y retourner. 16 Mais en réalité, ils désirent une meilleure patrie, c'est-à-dire la patrie céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
17 C'est par la foi qu'Abraham a offert Isaac lorsqu'il a été mis à l'épreuve. Oui, il a offert son fils unique en sacrifice, bien qu'il ait reçu les promesses 18 et que Dieu lui ait dit:
C'est par Isaac qu'une descendance te sera assurée
. 

 

Dans le livre du Deutéronome, Moïse reformule la loi pour la nouvelle génération des Israélites. Le peuple est maintenant aux portes du pays promis. Là, Moïse fait cette prière à l’Eternel : Seigneur Eternel, laisse-moi passer, je te prie, pour voir ce bon pays de l’autre côté du Jourdain, ces belles montagnes et le Liban.

 

Quoiqu’en colère, Dieu dans sa bonté, permet à Moïse de monter au sommet du mont Pisga pour contempler le pays. Moïse dit au peuple : L’Eternel s’irrita contre moi, à cause de vous, puis il rapporte les propos de l’Eternel. Ni lui ni son frère n’entreront dans le pays promis parce que vous avez péché contre l’Eternel, et que vous ne m’avez pas sanctifié au milieu des enfants d’Israël.

 

Nous pouvons trouver la sentence sévère. Mais, la patrie que Dieu a réservée à son serviteur, après avoir enterré son corps, n’est-elle pas bien meilleure ? A cent vingt ans et après quarante ans au service de Dieu et du peuple, Moïse n’avait-il pas droit à un repos salvateur ?

 

La fin du livre du Deutéronome nous dresse le tableau magnifique de ce géant de la foi. Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Eternel connaissait face à face. (Deutéronome 34.10). Est-ce que, dans mon face-à-face avec Dieu, je le laisse parfois me dire : C’est  assez, ne me parle plus de cette affaire ?

 

(Extrait des « Méditations Quotidiennes – Régine Heitz)

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