SON REGNE EST FINI [MQ]

  SON REGNE EST FINI

Prenez en compte le fait que vous êtes morts au péché et rendus vivants pour Dieu…

 (Romains 6.11)                                                                                                                                               

Lecture proposée (Romains 6.12-14)

¹² Que le péché ne règne donc plus dans votre corps mortel pour vous soumettre à lui par ses désirs. ¹³ Ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l'injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice. ¹⁴ En effet, le péché n'aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n'êtes plus sous la loi mais sous la grâce.

Dans ce chapitre, Paul souligne avec force une vérité trop souvent négligée ou incomprise.

C’est que Dieu veut nous immerger en son Fils, c’est-à-dire établir une étroite communion entre lui et nous dans l’œuvre de rédemption de telle sorte que nous soyons immergés en sa mort et son ensevelissement et que nous puissions dire comme l’apôtre : J’ai été crucifié avec le Christ. Ce n’est plus moi qui vis, mais lui qui vit en moi (Galates 2 :20) [J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.].

La conséquence en est merveilleuse. Le péché était notre maître. Nous en étions esclaves. Mais, par la mort avec Christ, nous sommes morts au péché. Il n’a plus de pouvoir sur nous. Que peut-on attendre d’un mort ? C’est ainsi que nous sommes à l’égard du péché, si nous avons  saisi par la foi cette position spirituelle d’êtres morts avec lui. Etre morts ainsi, c’est l’être à notre passé, à notre vieille nature, donc à nos propres désirs, à nos propres sentiments, conceptions, pensées. C’est, pour le moins, vivre désormais pour Dieu en le voulant de toute notre personne.

Le péché en nous est détrôné. Ne lui laissons plus aucune initiative, étouffons ses velléités de règne. Donnons-nous véritablement tout entier à Dieu pour être désormais esclaves de la justice (versets 13 et 18 [Et une fois libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.]). C’est possible, car nous ne sommes plus redevables à la chair, pour vivre encore selon la chair (Romains 8.12) [Ainsi donc, frères et sœurs, nous avons une dette, mais pas envers notre nature propre pour nous conformer à ses exigences.].

 (Extrait des « Méditations Quotidiennes – Richard Doulière)