La bouée de sauvetage [M]

LA BOUEE DE SAUVETAGE

Un Jour de chaleur au bord de la Mer Baltique

Le soleil tapait sur le sable brûlant. Parfois un petit vent faisait frémir l’atmosphère. Le temps idéal pour les vacances ! Voilà une semaine que nous étions venus ici avec Jeannot et ses  parents. Je m’étais assoupi et m’étirais nonchalamment dans mon fauteuil-cabine quand retentit la voix de mon père : « Michel, où est Jeannot ? » Le réveil fut immédiat. Jeannot n’était-il pas parti se baigner dans la mer il y a plus de deux heures ? Lui tout seul ! Nos regards le cherchèrent le long de la plage.

Jeannot avait disparu

« Allons à la tour de l’équipe de sauvetage. De là-haut ils peuvent observer l’eau. » Je marchai à côté de mon père dans le sable chaud avant d’escalader l’escalier en colimaçon de la tour de contrôle. « N’auriez-vous pas aperçu un garçon de 12 ans sur l’eau ? ». « Attendez » répondit l’homme au visage creusé de rides. Il se leva péniblement avant de scruter l’eau à l’aide de ses jumelles.

Pendant quelques instants, qui nous semblèrent une éternité, l’on n’entendit que le bourdonnement des mouches. « Là-bas ! c’est incroyable ! le gosse se trouve largement au-delà de la limite autorisée ! venez vite ! c’est sérieux ».

Les adultes dégringolèrent l’escalier. Je les suivis. Ils se précipitèrent sur un canot à moteur et détachèrent l’amarre. Je vis la partie avant du canot se soulever, l’eau jaillir de part et d’autre et, très vite, le canot disparut à l’horizon.

Le temps me parut long. Puis ils revinrent. Jeannot avait les lèvres bleuâtres, des cercles rouges entouraient ses yeux. Les genoux tremblants et le visage inondé de larmes, il pénétra épuisé dans l’appartement aux côtés de sa mère.

Comment est-ce arrivé ?

Nous partagions la même chambre et, quand nous fûmes couchés, je lui demandai : « Dis, Jeannot, comment est-ce arrivé ? » « J’ai été surpris par un courant ». « Pourtant, tu sais nager ! ». « J’ai nagé et lutté et me suis éloigné de plus en plus. ». « Et pourquoi n’as-tu pas appelé au secours ? » « Appelé ?... J’ai hurlé. Les gens s’amusaient sur la place et nul ne voyait ma peur. » Sa voix s’étranglait. Les mots lui manquaient. « Mais comment t’ont-ils sorti de là ? ». « Ils ont commencé par me lancer la bouée de sauvetage. Michel, j’étais content ! J’étais sauvé, me comprends-tu, sauvé ! ».

Tout s’est bien passé cette fois encore

Mon ami Jeannot a pu être sauvé. Tout s’est bien passé. Mais il existe dans la vie quelque chose comme un courant. Tu veux lui résister sans y parvenir : le mal est si tentant et exerce sur toi un attrait irrésistible. Il y a les mensonges cachés devant tes parents ou les petites exagérations devant tes frères et sœurs, il y a les amitiés qui t’entraînent à des grossièretés ou au vol, il y a les médisances sur les autres… c’est toujours pareil : le courant du mal t’entraîne toujours plus loin d’une vie vraiment heureuse.

Si tu remarques cela, alors saisis la bouée de sauvetage que Dieu te lance. 4 mots y sont inscrits :

1 – Reconnaître : reconnais tes erreurs.

2 – Avouer : L’on peut parler avec jésus, même si on ne le voit pas. Si tu pries, tu peux lui dire tout ce qui était faux. Dans la Bible il est écrit qu’il te pardonne parce qu’il t’aime et qu’il est allé jusqu’à mourir pour toi.

3 – Faire demi-tour : Commence à te ranger du côté de Jésus-Christ et lis régulièrement dans la Bible. A l’adresse ci-dessous, tu peux recevoir des aides pour ta lecture.

4 – Ecris-nous et  cherche le contact avec un club d’enfants.

Si tu es d’accord et si tu fais ce pas, c’est que tu as la bouée en mains. Tu verras alors comment Dieu te « ramènera sur la terre ferme ».  M.H

 (Flyer de « Mission des traités de Dijon » - 6 rue des Véroniques – 21600 Longvic)