Une pensée obéissante [DSP]

UNE PENSEE OBEISSANTE

Il faut cependant qu’il la demande avec foi,

 sans douter ;

car celui qui doute ressemble

aux vagues de la mer agitées et soulevées par le vent .

 (Jacques 1.6)

Lecture proposée : (Jacques 1.2-7)

² Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, ³ sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. ⁴ Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu'il ne vous manque rien.
⁵ Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. ⁶ Mais qu'il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer que le vent soulève et agite de tous côtés. ⁷ Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur:

DE LA PAROLE…

Nous omettons facilement la condition préalable à la promesse : quand nous demandons la sagesse, nous devons croire. Sinon, elle ne viendra pas.

Que veut dire Dieu ? Faut-il seulement croire qu’il vous répondre ? C’est bien plus encore. Nous devons croire -à l’avance- que son conseil est effectivement sage et doit être suivi. Nous devons être résolus à suivre ses instructions avant même qu’il les donne. Sinon, il ne nous répondra pas. Si nous n’avons pas l’intention profonde de faire sa volonté, nous ne la découvrirons jamais.

De nombreux chrétiens demandent la sagesse de Dieu comme un ingrédient qui peut être rajouté à la vie chrétienne si nécessaire. Elle devient une option possible parmi beaucoup d’autres. S’il s’agit simplement de lui demander son avis, il ne le donnera pas. Il donne uniquement des solutions à appliquer, pas des suggestions à considérer. La résolution de le suivre doit précéder tout le reste. La pensée de Dieu nous est généreusement accordée, mais seulement pour que nous y obéissions. Elle n’est pas un produit sur le marché. Elle n’est pas accompagnée d’une clause de retour de marchandise.

Solliciter la volonté de Dieu comme une option à considérer plutôt qu’un commandement à suivre revient à situer notre intelligence au-dessus de la sienne. Nous nous plaçons alors dans une position d’autorité, attendant qu’il nous soumette ses propositions. Mais ce n’est pas ainsi qu’il entre en relation avec nous. Il est l’Autorité. Quand il parle, nous n’avons aucune meilleure alternative vers laquelle nous tourner. Le créateur omniscient ne nous offre pas un plan de second choix. Sa première indication quant au chemin à suivre est toujours la bonne.

AUX ACTES…

Demandez-vous à Dieu sa sagesse en étant résolu à y obéir ? Si ce n’est pas le cas, ne vous attendez pas  à la recevoir. Attendez-vous plutôt à être agité par le vent comme une vague dans la tempête. Mais si dans votre cœur vous voulez suivre ses voies, vous les trouverez facilement. Dieu nous donne sa pensée en réponse à notre foi.

 (Extrait du livre « 365 méditations Dans ses Pas » – Chris Tiegreen)