
Je me "dune" du ciel qui nous couvrait alors,
On se "clepsydre" du sable qui nous y accueille encore,Tant dans le souvenir s'opacifie l'instantDe ce qui se dit et de ce qui s'est vécu enfin,De felouque en méhari, de désert en empli,D'oasis verdoyant en oued desséché.Nous nous sommes fait vivre, nous recroqueviller,Nous nous accueillîmes pour mieux nous transformer,Pâtes de poésie à emplir nos rêves d'un ailleurs plein d'amour.Le souvenir s'emplit, s'enfle comme une mer de sable,Jusqu'à transformer la mémoire d'un tempsEn pas en...
[Lire la suite]