Je te prends comme tu es, comme tu le respires

Je te prends comme tu es, comme tu le respires.


Je suis un cheminant des dunes et des plages
Où s'échouent tant d'idées mortes, aux feux invariables,
De volonté aboulie en désirs avortés
Comme des bois flottant si nourrissante épave
Du temps du sel et de l'illusion terrestre
Qu'il se dessèche et meurt sous le « Traditionnel ».

Ta révolte intérieure mûrie des coups du sort si splendide
Que vaut-elle en ta pérennité, en ton identité flottante
Si  tu ne la fais, hors la raison qui l’anime,
Partager à l’enfant qui observe et qui vit?
Si les adolescents se nourrissent encore d'amertume de la vie,
La terre a du souci pour ces jours à venir !

Je te prends comme tu es, comme tu le respires,
Comme tu le transpires lorsque doutes t'assaillent.
Tu trouves ce refuge majestueux de Dieu,
Et quand je vis l'arbre malade en sa fleur de destin
Je vins en fruit d'en haut panser les plaies du cœur
Qui font tant saigner l'âme sans l'écoute de l’autre.

Je me fais passage inspiré pour chasser les errances,
Je suis le cheminant sur les chemins des dunes sur terre,
Et sur mer je chevauche tout les "vague-à-l'âme",
Me nourrissant du Ciel pour mieux vivre de toi.

Yann